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L’armée du Burkina aligne plus de chefs que de combattants, dénonce un député
Publié le samedi 7 mai 2016  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : l`UPC appelle ses militants à la vigilance
Mardi 29 septembre 2015. Ouagadougou. L`Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale et appelé ses militants à la vigilance. Photo : Lona Charles Ouattara, secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité de l`UPC




Le colonel à la retraite du Burkina Faso, Charles Lona Ouattara, député de l’opposition, a déclaré vendredi que l’armée burkinabèaligne "plus de chefs que de combattants", appelant le gouvernement à opérer de sérieuses reformes dans ce domaine.
"Le régime défunt (de Blaise Compaoré) nous a laissé une armée mexicaine, c’est-à-dire une armée qui aligne plus de chefs que de combattants", a indiqué M. Ouattara.
"Il y a donc eu inversion flagrante de la pyramide des grades, faisant que sur un effectif total de 600 officiers en 2009, il y a plus de colonels que de lieutenant-colonels et de commandants réunis", a-t-il affirmé.

"La réforme exigée de l’armée tient-elle compte de cet état de chose? Sinon quand et comment pensez-vous donner à nos forces armées un format opérationnel plus crédible?", s’est-t-il interrogé.
En vue de créer les conditions garantissant le caractère républicain des Forces Armées nationales et d’affirmer la place et le rôle constitutionnel de l’armée, le gouvernement burkinabè a entrepris de "dépolitiser" l’environnement militaire et de renforcer la gouvernance de cette institution, a pour sa part déclaré le Premier ministre Burkinabè Paul Kaba Thiéba.
La finalisation des différents textes y relatifs interviendra avant la fin de l’année 2016, a rassuré le chef du gouvernement burkinabè.

Entre mars et juin 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris la garde prétorienne de l’ex-président Blaise Compaoré, s`étaient mutinées, parallèlement à une vague de manifestations populaires, plongeant le pays dans une crise sans précédente.
Le 16 septembre dernier, les soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont brièvement renversé le régime de la transition, avant d’être défaits par les manifestants et des colonnes de l’armée régulière venues de l’intérieur du pays.
La résistance à ce putsch qui a repoussé la date initiale des élections du 11 octobre au 29 novembre 2015, a fait une quinzaine de morts et plus de 200 blessés. Fin


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