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Situation nationale: le CPPU tire à boulets rouges sur le pouvoir et l’opposition
Publié le jeudi 5 mai 2016  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Situation nationale: le CPPU tire à boulets rouges sur le pouvoir et l’opposition




Le Collectif pour un peuple uni (CPPU), a organisé un point de presse dans la matinée du mercredi 4 mai 2016, à Ouagadougou. A travers cette rencontre avec les médias, les premiers responsables de ce mouvement envisageaient se prononcer sur la situation qui prévaut, concernant l’actualité nationale. Avec Aziz Ouattara et ses camardes pouvoir, opposition et associations de la société civile en ont pris pour leurs grades.

C’est en tant qu’organe de veille que le CPPU s’est exprimé sur bon nombre de questions qui défraient la chronique. De ce fait, le collectif a porté un regard critique sur le début du mandat du président du Faso. Ainsi, selon Aziz Ouattara, coordonateur du collectif, le bilan de gestion du pouvoir par le président Roch Marc Christian Kaboré est à n’en point douter négatif. « On ne peut parler d’un bilan positif sur ces 100 jours. Ce que l’on peut retenir de sa gestion, ce sont une grogne sociale grandissante, un manque d’autorité de l’Etat, une insécurité grandissante, des kolgwéogo en gestation partout au Burkina narguant nos FDS », résume-t-il. Il s’agit là des raisons évoquée par M. Ouattara, qui illustre à l’en croire, le «tâtonnement» du chef de l’Etat dans la gestion du pouvoir public.

Dans l’optique de faire face aux attentes des populations, le CPPU exhorte « le président du Faso à tourner la page de la Transition, et confier les irrégularités aux autorités compétentes, du moment où il y a une séparation de pouvoir ». Car pour Aziz Ouattara et ses camarades, l’heure est venue de faire face aux réalités auxquelles sont confrontées le peuple tous les jours. Non content de la gestion de l’Etat, le CPPU estime que cette lenteur est en partie due à l’inexpérience des membres du gouvernement.

Prenant en partie le ministre d’Etat Simon Compaoré, Aziz Ouattara, estimera « le ministre de la Sécurité oublie ou ignore ses prérogatives en se baladant comme s’il était en campagne électorale ». En somme, pour le CPPU, il est clair que le choix porté sur Roch Marc Christian Kaboré, pour présider à la destinée du Faso, basé sur son expérience et les moyens dont il dispose, a été une erreur de l’électorat burkinabè.

Opposition bouffonne

En outre, le CPPU pense que le passage à la 5e République n’est pas la bienvenue. En effet, pour le collectif dirigé par Aziz Ouattara, il est inopportun d’en parler. Les raisons avancées sont d’une part, le fait que l’ex Conseil national de la transition (CNT) a effectué des modifications de la Constitution pour répondre aux attentes du peuple. Et d’autre part, la nécessité de recourir à un referendum pour passer à la 5ème République, qui s’avère être très coûteux, selon les propos du coordonateur du collectif. Par conséquent, il faudrait tourner la page sur cette question de 5e République.

A propos de l’opposition politique burkinabè, le CPPU la trouve «bouffonne». Selon les dires de son porte-parole, cela s’explique par le fait qu’elle n’intervient que lorsque le peuple, d’une manière générale, crie son ras-le-bol. Par la même occasion, il a été dit que «Les organisations de la société civile (OSC) dont nous disposons ne peuvent plus lutter, car trempées de partout». A cet effet, Aziz Ouattara déclare que plus de 98% des OSC ont été formées par des partis politiques.

Voilà au tant de raisons, qui emmènent le Collectif pour un peuple uni à tirer la sonnette d’alarme, tout en demandant au chef de l’Etat de s’attaquer aux grands axes de développement. Chose qui permettrait de mettre fin à tous ces manquements, au lieu de vouloir gouverner dans les rumeurs et les humeurs des uns et des autres.

Guy Serge Aka
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