Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7453 du 5/7/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Incendie au secteur n°22, (ex secteur n°13) de Ouagadougou : Des flammes ravagent une habitation
Publié le vendredi 5 juillet 2013   |  Sidwaya


Une
© Autre presse par DR
Une bouteille de gaz


 Vos outils




Un incendie s’est déclenché le mercredi 3 juillet 2013, en fin de soirée au domicile de feu Jean M. Ouédraogo au quartier Wemtenga, secteur n°22 (ex-secteur n°13) de Ouagadougou. Le bilan fait état d’importants dégâts matériels mais aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

Les émotions pouvaient se sentir à partir des trémolos des voix des membres de la famille Ouédraogo en cette soirée du 3 juillet 2013 :. presque tout ce qui se trouvait dans la chambre de la victime, F.O, est parti en fumée. L’incendie serait parti d’une fuite de gaz occasionnée pendant son utilisation. « Lorsque je suis rentrée dans la maisonnette, j’ai tourné le bouton de la cuisinière et sallumé le feu pour cuisiner. Mais auparavant, souligne- t-elle, j’avais senti l’odeur du gaz s’échapper puis j’ai continué à vaquer à d’autres occupations dehors. Par la suite quand je suis retournée à l’intérieur, j’ai vu les flammes qui se propageaient à une très grande vitesse », explique F.O aux environs de 20h. Cette sinistrée précise que l’incendie s’est déclenché autour de 18h. Les sapeurs- pompiers alertés par un voisin, E.O, ont mis du temps pour venir à bout des flammes dont la fumée a noirci aussi bien les murs que le toit de la maisonnette et calciné les objets de F.O. La sinistrée confie : « Je ne cesserai de glorifier le nom du Seigneur car je suis en vie et je ne saurai comparer ma vie à ce que j’ai perdu ; je loue le seigneur ». F.O de même que les membres de sa famille saluent l’ardeur avec laquelle « les soldats du feu » sont arrivés à maîtriser les flammes, de même que les voisins du quartier qui n’ont pas négocié leur mobilisation. Du reste, faut-il le rappeler, après l’utilisation du gaz, « songeons à fermer aussi bien au niveau de la cuisinière que de la bouteille pour éviter les fuites de gaz avec car ce petit geste, le pire aurait pu être évité dans la famille Ouédraogo en cette soirée ».
Les sapeurs-pompiers que nous avons approchés sur les lieux de l’incendie n’ont voulu se prononcer « Nous sommes des militaires et l’armée est muette », nous a laissé entendre un des leurs.

Claudine Ouédraogo
(collaboratrice)

 Commentaires