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Le Burkina perd 49 milliards FCFA à cause de son faible taux d’absorption des fonds
Publié le mercredi 4 mai 2016  |  Agence de Presse Africaine
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Edith Clémence Yaka, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement chargée du budget




Le Burkina Faso a perdu la somme de 49 milliards de FCFA, en 2016, à cause de la faible capacité d’absorption de ses financements, a-t-on appris auprès du ministère de l’Economie et des Finances.

La loi de finances rectificative pour l'exécution du budget, gestion 2016 au Burkina Faso, votée le 16 avril dernier, a opéré des ouvertures mais aussi des annulations de crédits.
C'est ainsi qu'au titre des annulations qu'un montant de 49 milliards de FCFA a été perdu sur les financements extérieurs.

De l'avis de la ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, chargé du Budget, Édith Clémence Yaka, cette situation serait liée à la faible capacité d'absorption de ses financements par le Burkina Faso.

La ministre précise que pendant l'élaboration du projet de finances rectificative du budget 2016, le gouvernement, sur la base des constats, avait procédé à des annulations de l'ordre de 25 milliards de FCFA dans les investissements sur les financements extérieurs.

Après la revue conjointe du Fonds monétaire international (FMI) en début avril 2016, d'autres annulations sont intervenues, portant l'ensemble des annulations à 49 milliards de FCFA.

Cette annulation intervient dans un contexte d'élaboration du Programme national de développement économique et social (PNDES) au Burkina Faso.

Ce programme qui vise à dégager les actions prioritaires de développement couvrant la période 2016-2020 viendra en remplacement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

A entendre Édith Clémence Yaka, la base de ce programme est l'investissement car, pour elle, le développement économique et social se base sur les investissements que les populations attendent pour améliorer leurs conditions de vie.

‘'Le PNDES est en cours d'élaboration mais les directives qui sont données sur la base du programme du président Kaboré accordent une place prioritaire aux investissements'', a-t-elle expliqué.

Selon des experts du domaine, ce programme n'a de chances d'aboutir que si le Burkina Faso corrige ses taux d'absorption et met un accent sur la transparence dans la gestion.


ALK/cat/APA
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