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Audit de la Transition : le REN-LAC est resté sur sa faim
Publié le mardi 3 mai 2016  |  aOuaga.com
Audit
© aOuaga.com par Séni Dabo
Audit de la transition : le REN-LAC réagit
Mardi 3 mai 2016. Ouagadougou. Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a animé une conférence de presse pour réagir à l`audit de la Transition réalisé par l`Autorité supérieure de contrôle d`Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC)




Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a animé une conférence de presse le 3 mai 2016 à Ouagadougou pour se prononcer sur des sujets d'actualité. Il s'agit notamment de l'audit de la Transition réalisé par l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et de la déclaration des biens des ministres. Sur le premier sujet, les responsables du réseau ont dit être restés sur leur faim au regard des nombreuses questions qu'ils se posent toujours.
Au nombre des questions, il y a la période prise en compte par l'audit qui va du 1er janvier au 31 décembre 2015. Le REN-LAC ne comprend pas que la période allant du 1er novembre à fin décembre 2014, qui fait partie aussi de la Transition, n'ait pas été prise en compte. Quid des révélations de mauvaise gestion durant cette période comme le traficotage des fonds de la Présidence du Faso, des comptes du fameux Bureau militaire de la Transition, se demande le REN-LAC. Le réseau se pose aussi des questions sur le silence sur la nécessité d'auditer la gestion du Conseil national de la Transition (CNT) pour laquelle les animateurs de la conférence de presse, notamment le secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC, Sagado Nacanabo, disent attendre une suite à leur demande d'audience auprès du président de l'Assemblée nationale. En dehors de ces questions, le réseau salue le travail de l'ASCE-LC et demande que les différents manquements relevés par l'audit fassent l'objet d'une "répression sans complaisance".
Outre l'audit, le réseau s'est aussi prononcé, dans la déclaration liminaire lue par le secrétaire exécutif adjoint, sur la déclaration des biens des ministres, la gestion des parcelles de Ouaga 2000 par la Société nationale de gestion des terroirs (SONATUR), les accusations de corruption contre des magistrats et des auxiliaires de justice. Sur la déclaration du patrimoine des membres du gouvernement, le REN-LAC relève un manque de sincérité dans certaines déclarations et s'interroge sur certaines d'entre elles au regard du contexte national et africain "très fertile au blanchiment d'argent".

S.D
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