L’opposition burkinabé appelle au boycott de la manifestation du parti au pouvoir #aOuaga

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L’opposition burkinabé appelle au boycott de la manifestation du parti au pouvoir

Publié le vendredi 5 juillet 2013 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par A.O
Prise de contact du nouveau chef de l`opposition du Burkina Zéphirin Diabré avec les autres opposants
photo : Zéphirin Diabré nouveau chef de l`opposition du Burkina

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Le Chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP-B), Zéphirin Diabré estime que la marche « pour la paix » programmée samedi par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir), risque de porter atteinte à la paix sociale au Burkina Faso, a-t-il dit lors d’un point presse animé jeudi à Ouagadougou.

Pour Zéphirin Diabré, cette marche que le CDP envisage d'organiser le 6 juillet prochain, n'est rien d'autre qu'une réplique à celle organisée par l'opposition le 29 juin dernier.

« Le CDP veut donner la réplique, mobiliser du monde et montrer que le sénat est populaire (…) et préparer la révision de l'article 37 de la Constitution », a-t-il déploré.

Estimant que celle manifestation risque de dégénérer, le CFOP a lancé un appel au boycott afin d'éviter « d'apporter de l'eau au moulin d'un pouvoir qui a oublié son peuple ».

En effet, Zéphirin Diabré et les 44 partis politiques affiliés au chef de file de l'opposition ne croient pas en la bonne foi du CDP quand il dit organiser « une marche de soutien à la paix et aux réformes politiques ».

M. Diabré a enfin lancé un appel au Président du Faso pour qu'il « calme les ardeurs de ses supporters », arrête tout le processus de mise en place du Sénat et « dialogue avec le peuple ».

Le point de presse du CFOP-B intervient au lendemain de celui organisé par le parti au pouvoir, le CPD qui a annoncé qu'il organise le samedi 6 juin une marche pour la paix.

L'opposition a organisé le 29 juin dernier, une marche de protestation contre la mise en œuvre du Sénat et la mauvaise gestion du pays par les autorités en place.

Cette marche organisée simultanément dans plusieurs villes, avait mobilisé à Ouagadougou, environ 50 000 personnes et a été dispersée par la police qui a usé de grenades lacrymogènes, faisant une vingtaine de blessés.

ALK/of/APA

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