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Burkina/Côte d’Ivoire: la justice burkinabè promet de relancer les mandats d’arrêts contre Compaoré et Soro
Publié le dimanche 1 mai 2016  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O
Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou, lieutenant-colonel Norbert Koudougou, a animé une conférence de presse dans l`après-midi du 8 février 2016 à Ouagadougou en compagnie de ses substituts




La justice militaire auteure des mandats d’arrêts internationaux contre l’ex-président Blaise Compaoré et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, a rassuré samedi que ces mandats seront "corrigés" et "relancés" contre les même personnalités, après leur annulation pour vice de forme.

Le procureur militaire d’Ouagadougou, le colonel Norbert Koudougou a indiqué que ces mandats seront repris et relancés après la décision de la cour de cassation.

La justice militaire burkinabè avait émis un mandat d’arrêt contre M. Soro, pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè, en septembre 2015 et M. Compaoré pour son implication présumée dans la mort de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara.

La Cour de cassation d’Ouagadougou a annulé récemment ces mandats d’arrêts pour "vice de forme".

L’annulation des mandats contre ces deux personnalités ainsi qu’une dizaine d’autres personnes a suscité de l’incompréhension au sein de l’opinion publique Burkinabè.
Dans un communiqué publié vendredi, le mouvement "Le Balai Citoyen", fer de lance de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 au Burkina Faso, a dénoncé cette décision de la cour de cassation, mettant en garde le pouvoir en place et affirme le tenir pour responsable d’une éventuelle dégradation de la situation sociopolitique.

"J’ai foi en la justice parce qu’ils savent très bien que ce qui a amené Blaise Compaoré à quitter le pays et à se naturaliser Ivoirien reste des problèmes, qu’il lui faut plutôt répondre au Burkina Faso et là, il n’a pas le choix. C’est la base même de l’insurrection populaire. Je pense qu’il n’y a pas de quoi avoir peur. Les choses vont rentrer dans l’ordre", a pour sa part réagi vendredi, le président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, en marge d’une rencontre avec des agriculteurs dans l’est du pays.

Fi


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