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Annulation des mandats d’arrêt : «les choses vont rentrer dans l’ordre» (Roch Kaboré)
Publié le samedi 30 avril 2016  |  AIB
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© Présidence par D.R
Après la cérémonie officielle d’ouverture de la 19è Journée nationale du paysan (JNP) le 29 avril 2016, le Président du Faso, Roch Kaboré, le Premier ministre et des membres du gouvernement se sont rendus à Bagré, à une cinquantaine de kilomètres de Tenkodogo, où ils ont visité le plan d’eau du barrage et des sites de production




Tenkodogo - L’annulation jeudi des mandats d’arrêts contre des personnalités soupçonnées d’avoir soutenu les putschistes de septembre 2015, n’est pas synonyme d’impunité mais une décision de justice qu’il faut respecter en attendant que «les choses rentrent dans l’ordre», a affirmé vendredi le président Roch Kaboré.

«Je ne peux pas me permettre de commenter une décision de justice. Mais ce que je peux vous dire, même dans leurs rêves les plus fous, (que) ni Blaise Compaoré, (que) ni ceux qui ont fait le coup d’Etat ne pensent que nous allons lever les mandats d’arrêts pour donner une suite à l’impunité et à la déstabilisation de notre pays», a indiqué vendredi le président Kaboré, en marge d’une rencontre avec le monde paysan.

«J’ai foi en la justice parce qu’ils savent très bien que ce qui a amené Blaise Compaoré à quitter le pays et à se naturaliser Ivoirien reste des problèmes, qu’il lui faut plutôt répondre au Burkina Faso et là, il n’a pas le choix. C’est la base même de l’insurrection populaire. Je pense qu’il n’y a pas de quoi avoir peur. Les choses vont rentrer dans l’ordre», a ajouté le chef de l’Etat.

Selon M. Kaboré, «il nous faut faire confiance à notre justice. (car) Nous avons décidé depuis la refondation de la justice, d’assumer la séparation des pouvoirs».

Le 8 janvier dernier, la justice militaire burkinabè avait émis un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè, en septembre 2015.

Cette décision avait brouillé les relations diplomatiques entre ces deux Etats qui entretiennent des liens séculaires

Blaise Compaoré était arrivé au pouvoir à Ouagadougou en 1987 à l’issue d’un coup d’Etat dans lequel le père de la révolution, Thomas Sankara, a été tué. Il a été chassé par la rue en octobre 2014.

Depuis lors, il est mis en accusation devant la Haute cour de justice pour "haute trahison, attentat à la Constitution" et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Après sa chute, il est exilé en Côte d’Ivoire d’où est originaire son épouse et est devenu citoyen de ce pays. La Côte d’Ivoire est un pays qui n’extrade pas ses ressortissants.

Jeudi soir, sur les antennes de la télévision publique, le Procureur général de la Cour de cassation, Armand Ouédraogo, a déclaré que tous les mandats d’arrêt émis dans le cadre du coup d’Etat raté du 16 septembre, dont celui contre M. Soro, ont été annulés pour vice de forme.

Agence d’Information du Burkina


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