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Annulation des mandats d’arrêt : « Je pense qu’il n’y a pas de quoi avoir peur » (président du Faso)
Publié le vendredi 29 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par MIGUEL MEDINA
Visite du Premier ministre français Manuel Valls au Burkina
Samedi 20 février 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre français Manuel Valls visite le Burkina Faso sur la deuxième étape d`une tournée en Afrique de l`Ouest. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso




Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a déclaré vendredi, en marge de la célébration à Tenkodogo (centre est du burkina) de la journée nationale du paysan « qu’il n’y a pas de quoi avoir peur », suite à l’annulation jeudi, des mandats d’arrêt contre Guillaume Soro et Blaise Compaoré.

«J’ai foi en la justice parce qu’ils savent très bien que ce qui a amené Blaise Compaoré à quitter le pays et à se faire naturaliser Ivoirien. Il reste des problèmes, qu’il lui faut plutôt répondre au Burkina Faso et là, il n’a pas le choix. C’est la base même de l’insurrection populaire. Je pense qu’il n’y a pas de quoi avoir peur. Les choses vont rentrer dans l’ordre», a déclaré le président Roch Marc Christian Kaboré.

Se refusant de commenter cette décision de justice, le chef de l’Etat burkinabé a ajouté : « ce que je peux vous dire, même dans leurs rêves les plus fous, ni Blaise Compaoré, ni ceux qui ont fait le coup d’Etat ne pensent que nous allons lever les mandats d’arrêts pour donner une suite à l’impunité et à la déstabilisation de notre pays».

Selon M. Kaboré, «il nous faut faire confiance à notre justice. Nous avons décidé depuis la refondation de la justice, d’assumer la séparation des pouvoirs».

Le 8 janvier dernier, la justice militaire burkinabè avait émis un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè, en septembre 2015.

Cette décision avait brouillé les relations diplomatiques entre ces deux Etats qui entretiennent des liens séculaires.

Blaise Compaoré était arrivé au pouvoir en 1987 à l’issue d’un coup d’Etat dans lequel le père de la révolution, Thomas Sankara, a été tué. Il a été chassé par la rue en octobre 2014.

Depuis lors, il est mis en accusation devant la Haute cour de justice pour "haute trahison, attentat à la Constitution" et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Depuis sa chute, il est exilé en Côte d’Ivoire d’où est originaire son épouse et est devenu citoyen de ce pays. La Côte d’Ivoire est un pays qui n’extrade pas ses ressortissants.

Jeudi soir, sur les antennes de la télévision publique, le Procureur général de la Cour de cassation, Armand Ouédraogo, a déclaré que tous les mandats d’arrêt émis dans le cadre du coup d’Etat raté du 16 septembre, dont celui contre M. Soro, ont été annulés pour vice de forme.


GS/of/APA
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