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Le Pays N° 5393 du 4/7/2013

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Le CDP appelle à une marche-meeting le 6 juillet
Publié le jeudi 4 juillet 2013   |  Le Pays


Activités
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Activités des partis politiques : la direction provinciale de campagne du Kadiogo remercie ses militants
Samedi 15 décembre 2012. Ouagadougou-Maison du peuple. le CDP dit merci à ses militants.


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Le secrétariat exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé le 3 juillet 2013, à son siège à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle il a appelé ses militants à une marche-meeting le 6 juillet prochain. Selon les premiers responsables du parti majoritaire, cette marche-meeting sera axée sur le thème « Paix sociale, consolidation de la démocratie et développement ». Aux dires des conférenciers, cette marche ne saurait être entendue comme une réplique à la marche du 29 juin dernier organisée par l’opposition politique.

La conférence a commencé par une déclaration liminaire du secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda qui affirme que le parti est satisfait du fait que, depuis 1991, les institutions du Burkina Faso ont toujours fonctionné normalement. Par la suite, « le parti entend exprimer son soutien à l’œuvre de paix du président, à son programme, aux réformes politiques à travers une marche-meeting sous le thème « Paix sociale, consolidation de la démocratie et développement ». La question a été posée de savoir si cette marche-meeting n’est pas une réponse à celle organisée par l’opposition politique le 29 juin 2013 sur toute l’étendue du territoire. Les marches et les meetings ne sont pas interdits tant qu’ils respectent les règles de la République, a laissé entendre le secrétaire exécutif national du CDP. « Ce n’est pas une réponse à quoi que ce soit, » a-t-il ajouté. Selon lui, la question du Sénat est traitée par la Constitution et de ce fait, s’il y a des dispositions qu’il faille modifier, il faut se référer à la même Constitution. Et s’il y a une marche qui est organisée pour la paix sociale et la consolidation de la démocratie, continue-t-il, il ne faut surtout pas comprendre qu’il y a une crise sociale qui est pressentie ; loin de là. Il ne faut surtout pas attendre que la crise survienne avant d’organiser des actions de ce genre. A ce titre, le secrétaire exécutif national dira que « l’apocalypse ne viendra pas ». N’est-ce pas un risque pour sa popularité si le CDP n’arrive pas à rassembler autant de monde que le CFOP ? Le parti est clair là-dessus : « La crédibilité d’un parti ou d’un mouvement ne se mesure pas à l’organisation d’une marche ou d’un seul élément, mais plutôt sur un ensemble d’actes : la construction d’écoles, de dispensaires, le bitumage des routes, l’éclairage des rues et tout pour le mieux-être du citoyen ». Jean-Léonard Compaoré, secrétaire exécutif chargé des grandes consultations électorales, dira que « certains se sont réveillés brutalement, comme si le Sénat est une invention du CDP », alors qu’il a été voté en présence de ceux d’en face. A l’endroit des pourfendeurs du Sénat, Jean-Léonard Compaoré précisera que c’est à l’institution de travailler à se crédibiliser. Et « ceux qui y viendront, ce n’est pas pour applaudir la beauté de la tête d’Assimi Kouanda ».
Ce dernier a d’ailleurs souhaité que s’il y a des questions d’intérêt national, que « nous privilégions le dialogue et la concertation. »
Pour l’heure, le parti n’a pas encore l’autorisation de la mairie pour sa marche-meeting ; il n’y a donc pas encore d’heure de rassemblement ni d’itinéraire, ont affirmé les responsables du CDP. Quant aux élections sénatoriales, le parti dit être en pleine préparation depuis la base jusqu’à la direction nationale du parti. Nul doute donc que le CDP présentera des candidats et cette liste sera rendue publique dès qu’elle sera prête.

Les hommes de médias ont souhaité savoir si le CDP n’est pas « sourd à tout ce qui se passe dans le pays ». A cette question, Naboho Kanidoua fait savoir que ce n’est pas du tout le cas. « Mais le fort de notre opposition, c’est qu’elle a toujours refusé d’aller s’asseoir où il faut débattre », a-t-il confié. « Vous nous demandez si nous sommes sourds, je pensais que vous alliez demander à l’opposition si elle était muette », a renchéri Achille Marie Joseph Tapsoba. Il a d’ailleurs dénigré le fait que la question du pourquoi de la marche-meeting leur soit posée alors qu’elle n’a pas été posée à l’opposition lors de sa marche.

A propos de la crise dans l’arrondissement 4, le secrétaire exécutif national a confié qu’il ne s’agit pas d’une situation isolée. Des militants ont déjà vécu des situations du genre de par le passé. Mais quant à savoir si la sanction dont il a été question et que le secrétaire exécutif national avait expliquée, est en étude, point de réponse claire. Il dit d’ailleurs ne pas comprendre pourquoi l’arrondissement 4 constitue une « fixation ». C’est le parti qui dirige l’arrondissement puisque les populations ont élu la liste du CDP, a-t-il affirmé

Aimé NABALOUM

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