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Développement de l’Afrique : Me Apollinaire Kyélem plaide pour le fédéralisme
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Développement de l`Afrique : Me Apollinaire Kyélem plaide pour le fédéralisme
Jeudi 28 avril 2016. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. L`avocat et directeur du Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, directeur du Centre de recherches internationales et stratégiques (CRIS) a animé une conférence de presse sur le fédéralisme comme solution au développement du continent africain




L'avocat et directeur du Centre de recherches internationales et stratégiques (CRIS), Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, a animé une conférence de presse le 28 avril 2016 à Ouagadougou. Le fédéralisme comme solution au développement était au centre des échanges.

"Le fédéralisme au niveau de la sous-région et même au niveau national peut créer de nouvelles perspectives et contribuer à plus de progrès en Afrique". Telle est la conviction de Me Apollinaire Kyélem de Tambèla qu'il a partagée avec les journalistes lors de la conférence de presse. Certes, des tentatives ont eu lieu par le passé avec des chefs d'Etat comme, par exemple, Kwame N'Krumah, mais les échecs rencontrés ne doivent pas décourager de nouvelles expériences. Lesquelles expériences devront être portées, non pas par les chefs d'Etat "plus préoccupés par la gestion et la conservation du pouvoir", mais par les peuples qui doivent se mettre à l'avant-garde pour indiquer le chemin, estime Me Kyélem.
Pour plus de succès, le fédéralisme cher au directeur du CRIS se fera de façon progressive à l'image de l'Union européenne dont le noyau a été le partenariat renforcé entre la France et l'ex-République fédérale d'Allemagne (RFA). Sur la base de cet exemple, il faudra commencer au niveau sous-régional et Me Kyélem de suggérer la création, par exemple, d'une fédération du Sahel comprenant le Burkina, le Mali et le Niger.
Outre les niveaux sous-régional et continental, la plaidoirie de l'avocat concerne aussi le Burkina avec ce qu'il appelle le fédéralisme interne. A son avis, le Burkina, pour son progrès, a intérêt à évoluer vers un Etat fédéral. Qu'il s'agisse du fédéralisme à grande échelle ou à la petite échelle, Me Kyélem juge opportune, pour leur matérialisation, la création d'un Mouvement fédéral africain (MFA) avec deux comités : un pour la Fédération du Sahel et l'autre pour un Etat fédéral au Burkina.

S.D
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