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Burkina : un ex-bâtonnier incarcéré dans le cadre des enquêtes sur le putsch de septembre dernier
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  Xinhua
Barreau
© aOuaga.com par A.O
Barreau du Burkina : entre rentrée solennelle et 25e anniversaire
Jeudi 19 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a présidé la cérémonie de rentrée solennelle ainsi que la commémoration du 25e anniversaire du barreau du Burkina. Photo : Me Mamadou Traoré, bâtonnier de l`Ordre des avocats du Burkina




OUAGADOUGOU - L'ex-bâtonnier burkinabè, Me Mamadou Traoré, a été incarcéré lundi dernier dans le cadre des enquêtes du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina, a appris Xinhua mercredi de source judiciaire à Ouagadougou.

"Depuis le 25 avril (lundi) Mamadou Traoré (ex-bâtonnier) a été inculpé et incarcéré à la Maison d'arrêt et de correction des armées (MACA) pour son implication dans le cadre des enquêtes du coup d'Etat du 16 septembre 2015", a déclaré une source judiciaire.

Selon plusieurs sources proches du dossier il est inculpé pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", "complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat", "coups et blessures volontaires, complicités de coups et blessures volontaires" et "assassinat".

Le 16 septembre dernier, les soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont brièvement renversé le régime de la transition, avant d'être défaits par les manifestants et des colonnes de l'armée régulière venues de l'intérieur du pays.

La résistance à ce putsch qui a repoussé la date initiale des élections du 11 octobre au 29 novembre 2015, a fait une quinzaine de morts et plus de 200 blessés.

Après le coup de force, plusieurs personnes soupçonnées d'avoir prêté main forte aux putschistes ont été mises aux arrêts.

Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé et plusieurs officiers militaires, ainsi que des personnalités civiles, sont sous mandat de dépôt dans le cadre de cette affaire.

La justice burkinabè a ordonné début avril le gel des avoirs d'une dizaine de personnes et de formations politiques soupçonnées d'être impliquées dans le putsch raté du 16 septembre.
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