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Programme socio-économique d’urgence de la transition : Les promoteurs de projets sélectionnés mécontents
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  Le Pays




Les promoteurs des projets sélectionnés pour être financés dans le cadre du Programme socio-économique d’urgence de la Transition (PSUT) ont exprimé leur mécontentent devant le siège dudit Programme le 27 avril 2016. Au cours de cette manifestation, ils ont remis une plateforme revendicative au coordonnateur du PSUT, dans laquelle ils réclament, entre autres, le traitement diligent de leurs dossiers afin que leurs projets voient enfin le jour.

La mise à disposition intégrale des ressources financières aux différents fonds pour le financement de leurs projets ; la reprise dans les meilleurs délais des procédures de finalisation des accords de prêt ; la diligence dans le traitement des dossiers pour une mise en œuvre effective des différents projets, c’est ce que réclament les jeunes promoteurs de projets, retenus dans le cadre du Programme socio-économique d’urgence de la Transition (PSUT). Ils ont initié un sit-in devant le siège du programme, sis aux 1200 logements à Ouagadougou, hier 27 avril 2016. Ils disent ne rien comprendre de la suite qui est donnée au processus de financement de leurs projets alors que tout était bien parti. «Le gouvernement étant une continuité, nous demandons aux autorités actuelles de bien vouloir poursuivre le programme, qui plus est, ne va pas à l’encontre du programme décliné par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué le porte- parole de la coalition, Frédéric Zoungrana. A l’en croire, sur plus de 3 455 personnes retenues, très peu ont reçu leur financement. Par exemple, poursuit-il, sur les 200 jeunes du guichet Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), (BAC +2 au moins), seulement 14 jeunes ont reçu 70% du budget d’investissement. D’ailleurs, ces derniers peinent à démarrer leurs activités puisque les finances manquent pour achever leur projet. Après voir remis leur plateforme revendicative au Coordonnateur du PSUT, Olivier Sawadogo, Frédéric Zoungrana et ses camarades disent espérer qu’une suite favorable sera donnée à leurs préoccupations. Message bien reçu selon ce dernier. «  Le président, dans son intervention à la télévision, est revenu assez longuement sur le PSUT. Il a dit que toutes les dispositions seront prises pour que les engagements pris par le précédent gouvernement soient honorés», a rappelé Olivier Sawadogo. Le PSUT est, poursuit-il, né dans un contexte de volonté politique de résoudre un certain nombre de problèmes. Mais les moyens n’étaient pas au rendez vous. Sur un budget de 25 milliards de F CFA, a-t-il relevé, seulement 10 milliards de F CFA ont été mobilisés. C’est dire que l’essentiel de l’exécution devait se faire par le gouvernement qui devait succéder à celui de la Transition. «Le PSUT se trouve à cheval entre deux gouvernements. L’essentiel devant être exécuté par le programme du président Roch Marc Christian Kaboré. Aujourd’hui, l’essentiel du financement des infrastructures doit se faire dans son programme. Il en est de même pour le financement des jeunes. Il en a pris l’engagement. Je pense que les jeunes doivent se rassurer que leurs préoccupations seront prises en compte », a-t-il laissé entendre. En rappel, Le Programme socio-économique d’urgence de la Transition (PSUT) avait été adopté par le gouvernement de la Transition, le lundi 17 mars 2015. Il avait pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations à la base. 
Financé grâce aux ressources générées par la réduction du train de vie de l’Etat, le PSUT visait la création de 30 000 emplois au profit des femmes et des jeunes, la construction de 75 complexes scolaires, la réalisation de deux amphithéâtres de 2 500 places chacun et la construction de 80 centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

Issa SIGUIRE

Légende

1- Frédéric Zoungrana (à d) remettant le document à Olivier Sawadogo (à g.)

2- Les promoteurs de projets espèrent que leur cri de cœur sera entendu
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