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Mandat contre Soro: «La justice fait son travail et en tant que président, je fais mon travail aussi»
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  FasoZine
Communication:
© aOuaga.com par DA
Communication: le président du parlement ivoirien , Soro Guillaume procède à l`ouverture du colloque international sur la liberté de la presse en Afrique
Lundi 5 Octobre 2015 . Abidjan. Le Président de l`Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a déclaré ouvert le colloque international sur la liberté de la presse en Afrique. Des sommités du monde de la communication, venues de tout le continent prennent part à ce colloque. Les Participants échangeront autour du thème: "La liberté de la presse en Afrique mythe ou réalité". Ph : le président du parlement ivoirien , Soro Guillaume




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, était en direct sur la télévision nationale du Burkina Faso ce mardi 26 avril 2016. Au cours d’une émission spéciale intitulée «Dialogue citoyen», initiée par deux ONG -la Codel et Diakonia-, le chef de l’Etat est revenu sur le mandat d’arrêt lancé par la justice militaire burkinabè contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans le cadre du putsch manqué de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP), et les rumeurs de grogne dans les rangs de l’armée.

Les animateurs de l’émission lui ont fait remarquer que 52,30% des Burkinabè estiment que la gestion du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro n’est pas satisfaisante, d’après un sondage. Ce mandat d’arrêt a été lancé le 15 janvier dernier par la justice militaire du Burkina Faso contre M. Soro pour l’aide qu’il aurait apportée aux putschistes. Et lors d’une conférence de presse en mars dernier à Bobo Dioulasso, Roch Marc Christian Kaboré avait affirmé: «Nous avons évidemment emprunté la voie diplomatique pour résoudre cette question.»

Mardi soir, il est revenu sur le problème. « Jusqu’à présent, le mandat de Guillaume Soro est toujours intact. Et nos relations avec la Côte d’Ivoire aussi sont suffisamment intactes », a-t-il dit. Avant d’ajouter : « Il était important, en tant que président du Faso, que nous puissions en même temps, tout en considérant que la procédure est toujours engagée contre Guillaume Soro que nos rapports avec la Côte d’Ivoire également soient consolidés parce que ce sont des relations que nous ne pouvons pas rompre.»

Du reste, a rappelé M. Kaboré, les deux chefs d’Etat –Burkinabè et Ivoirien- se sont déjà rencontré. Et, à l’en croire, la question du mandat contre Guillaume Soro n’était pas le point le plus important lors de ces échanges. «La justice fait son travail et en tant que président, je fais mon travail aussi qui est de renforcer l’amitié entre nos deux pays», a-t-il martelé.

Pour ce qui concerne toujours le putsch manqué de l’ex RSP en septembre dernier, Ouagadougou bruit de rumeurs selon lesquelles de haut gradés de l’armée et de la police ont refusé de répondre à une convocation du juge qui souhaiterait les entendre sur leurs liens présumés avec les putschistes. La situation, affirme dame rumeur, entraine une tension dans les rangs de la grande muette.

«C’est vous qui me dite qu’il y a du rififi », a rétorqué le chef de l’Etat, qui est par ailleurs le ministre de la Défense, aux journalistes qui lui posaient la question. « Pour ma part, a-t-il précisé, je considère simplement que, à ce que je sache, aucun gradé ne s’est présenté pour l’instant devant la justice militaire pour le moment. De ce point de vue là je ne pense qu’il y ait vraiment du rififi au sein de l’armée. Sinon je pense que je m’occuperai beaucoup plus de cela que d’être ici sur votre plateau ».

DTS
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