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Changements climatiques : 3 minutes pour sauver la planète
Publié le lundi 25 avril 2016  |  L`Observateur Paalga
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© aOuaga.com par A.O
Le Comité d’orientation et de supervision (COS) du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020a tenu sa première réunion le 15 mars 2016 à Ouagadougou. Photo : Paul Kaba Thièba, Premier ministre




Du 20 au 25 avril 2016, le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba a effectué sa première mission officielle à New York. Il est allé prendre part à la signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques. Il a ainsi paraphé la convention le 22 avril au siège des Nations unies à l’instar de près de 200 autres chefs d’Etat et de gouvernement qui d’ailleurs disposaient de 3 minutes pour matérialiser leur accord à travers des déclarations fermes.

New York City. 22 avril. 8h00 heures locales, il fait environ 20 degrés. Climat favorable pour les Sahéliens. Cap sur les Nations unies à environ 1 km et ½ de l’hôtel Waldorf Astoria où logeait le Premier ministre. Une distance à parcourir à pied puisque toutes les voies d’accès au bâtiment des Nations unies sont bloquées à Manhattan. En dehors du cortège, aucun automobiliste ne peut passer.
Les rues sont bondées de monde ; piétons et automobilistes alternent les passages au feu. Premier constat, un feu tricolore pour les piétons, un autre pour les véhicules. Même les piétons respectent le feu tricolore. Encore plus les automobilistes. Quelle discipline ! nous disons-nous. Les policiers à chaque coin de rue observent la circulation. A pied, il faut marcher à un rythme sinon vous entendez après vous : excuse me ! Tel un klaxon pour vous dire de céder le passage. On se frôle et c’est à peine même si on ne se cogne pas.
A un certain niveau, sans badge, impossible d’avancer. Une fois sur place, c’est un bâtiment imposant d’une quarantaine de niveaux qui nous accueille. Mais vous vous doutez bien de ce qui pouvait mobiliser près de deux cents pays et le dispositif sécuritaire qui va avec. Eh bien, vous conviendrez avec moi qu’avec les effets néfastes des changements climatiques que sont la pollution, l’avancée du désert, la destruction des forêts, la disparition de certaines espèces, s’il y a un phénomène naturel qui inquiète la planète entière, c’est bien cette question avec sa vague de désagréments qu’elle créés aussi bien à la nature qu’aux hommes et animaux.
Toutes choses qui ne laissent pas indifférents les chefs d’Etat et de gouvernements rassemblés au sein de l’Organisation des Nations unies. Voilà pourquoi tant la question est préoccupante, tant les initiatives sont nombreuses si bien qu’après les engagements pris lors de la COP 21 par les Etats, il fallait maintenant un acte pour les matérialiser, d’où la rencontre de New York tenue le vendredi 22 avril.
Ainsi, du haut du gigantesque immeuble qui abrite le siège des Nations unies à New York City, ce sont 171 pays qui ont marqué leur accord pour la lutte contre ce phénomène. Cet accord vise à contenir la température moyenne de la planète en dessous de deux degrés Celcius par rapport au niveau pré-industriel et de poursuivre l’action menée pour limiter cette température à 1,5°C par rapport au niveau pré-industriel.
Pour le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba, cette rencontre constitue une étape importante puisque parmi les pays signataires, si 55 ratifient, l’accord peut rentrer en vigueur. “Le Burkina étant sensible aux questions du climat il a décidé de préserver la planète qui est notre maison commune mais au-delà il y a des avancées au niveau international dont l’adoption du principe de la taxation du carbone, le principe de la constitution de fonds de 100 milliards de dollars à l’horizon 2020 pour aider les pays les moins avancés qui ne sont pas pollueurs mais qui vont devoir faire des efforts pour polluer moins”.
Pour joindre donc l’utile à l’agréable, chacun des chefs d’Etat et de gouvernement a eu droit à 3 minutes pour se prononcer et donner son accord quand bien même il a apposé sa signature sur le document.
Pour le Premier ministre, il était de l’intérêt d’être présent à cette rencontre de haut niveau parce que les fonds permettront d’atténuer les effets des changements climatiques, d’adapter les outils de production, la politique environnementale à cette nouvelle exigence qu’est la préservation de la nature, mais aussi de transférer des technologies vertes en vue de développer une économie verte plus soucieuse de la préservation de la nature pour les générations présentes et celles à venir.

Ebou Mireille Bayala
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