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Corridor Ouaga-Lomé : le ministre Eric Bougouma demande d’accélérer les travaux
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Sidwaya
L’axe
© Autre presse
L’axe Lomé-Ouagadougou




Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, s’est rendu, le vendredi 22 avril 2016, sur le chantier de réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor Ouagadougou-Lomé (projet CU9). Il a constaté un état d’avancement « en demi-teinte » des travaux.

Les entreprises attributaires des marchés de réalisation du projet de réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor Ouagadougou-Lomé (projet CU9) devront accélérer davantage la cadence d’exécution des travaux. C’est le principal souhait exprimé par le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, à l’issue de sa sortie sur les chantiers dudit projet, le vendredi 22 avril 2016. Le ministre et les responsables techniques de son département sont allés constater de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de la Route nationale (RN) n°16, Koupèla-Bittou-frontière du Togo, longue de 150 Km, et de bitumage de la RN28 qui relie la commune rurale de Mogandé (environ 16 Km de Bittou) à la frontière ghanéenne, sur 3,34 Km. Le marché, reparti en trois lots, a été attribué à la Société des routes et bâtiments du Burkina Faso (SOROUBAT/BF) pour les lots 1 et 3. La mission de contrôle pour ces deux lots est assurée par les entreprises Conseil ingénierie et recherche appliquée (CIRA) et le bureau d’ingénieurs conseils, Technologie économie développement (TED). Quant au lot 2, il a été confié au groupement constitué par la société portugaise, MSF entreprise et la Société africaine de construction de barrages, d’aménagements hydro- agricoles et de travaux publics (SACBA-TP). L’attention de la délégation a été surtout attirée par les lots 1 et 3 où les travaux se déroulent « globalement bien », selon le constat du ministre. « Il faut reconnaître que la qualité de ce qui est exécuté jusqu’à présent, sous réserve de contrôle approfondi, est assez bonne de l’avis des techniciens », a laissé entendre, Eric Bougouma. Il a donc invité la mission de contrôle CIRA-TED, à rester vigilante pour que l’entreprise continue de respecter les spécifications techniques. Nonobstant « la qualité appréciable » des réalisations effectuées à ce jour, le ministre a déploré le retard accusé dans l’exécution du marché, un retard beaucoup plus poussé sur le lot 3. De l’avis du chef de la mission de contrôle, Adama Kouyaté, le taux d’avancement pour le lot 1 est de 41,72% d’exécution physique et de 43,65% d’exécution financière tandis que le lot 3 est à 25,57% de réalisation physique pour 41,95% du montant financier, et ce, à 10 mois de l’échéance du contrat. Mais ce retard sera très vite jugulé, foi du directeur général de la SOROUBAT BF, Salem Ramdhane. « On a déployé les moyens matériels et humains nécessaires pour terminer dans les délais et même avant », a assuré le responsable de l’entreprise tunisienne.

Le lot 2, talon d’Achille du projet CU9

Mais le constat a été tout autre sur le chantier d’exécution du lot 2, couvrant le tronçon Tenkodogo-Ouada, long de 28 Km. Le ministre a exprimé au groupement MSF/SACBA-TP sa déception de constater « son incapacité à démarrer les travaux depuis l’attribution du marché ». Cet état de fait serait dû à un conflit interne entre les deux entreprises qui composent le groupement, à en croire les explications que les représentants de l’entreprise SACBA-TP ont fournies au ministre des Infrastructures. Eric Bougouma n’a pas exclu l’idée d’une résiliation du contrat avec les attributaires du lot. «Nous avons la responsabilité de faire en sorte que ce lot progresse au même rythme que les lots 1 et 3, et s’il le faut, nous changerons le fusil d’épaule », a-t-il avancé.

Financé à hauteur de 102 milliards 288 MILLIONS FCFA par plusieurs bailleurs de fonds, le projet de réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor CU9 Ouagadougou-Lomé a démarré le 20 février 2015 pour un délai d’exécution de 24 mois pour les lots 1 et 3 et de 18 mois pour le lot 2. Selon le chef de la mission de contrôle, Adama Kouyaté, ces routes sont construites pour une durée minimale de 15 ans. Mais pour tenir cette garantie, il a affirmé que les usagers doivent abandonner les surcharges.

Fabé Mamadou OUATTARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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