Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

De nombreuses irrégularités dans la gestion des finances publiques au cours de la transition au Burkina
Publié le samedi 23 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
Le
© Présidence par D.R
Le Contrôleur général de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Luc Marius Ibriga, a été reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




Ouagadougou (Burkina) - De nombreuses irrégularités dans la gestion des finances publiques ont été constatées au cours de la transition qui a dirigé le Burkina Faso depuis la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 à fin 2015, a appris APA auprès de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC).


Cette Institution avait été chargée par le nouveau Chef de l’Etat, Rock Marc Christian Kaboré d’effectuer un audit sur la période de transition.

Même si l’audit relève que « sous la Transition des efforts ont été faits dans le sens d’améliorer la gouvernance », le rapport de l’ASCE-LC rendu public vendredi révèle néanmoins certaines irrégularités portant sur la gestion de la commande publique, des comptes de dépôts, des régies d’avances, des caisses de menue dépenses, du carburant et des lubrifiants.

Le montant total des irrégularités recensées dans les trois domaines de vérification, notamment la planification, la passation et l’exécution financière, est de plus 60 milliards FCFA.

L’audit a pointé du doigt le montant réel de la commande publique par les procédures exceptionnelles de plus de 63 milliards de FCFA, soit 55,33% du montant total des commandes publiques passées pendant la période de la Transition.

Ce taux est largement au dessus de la norme au niveau de l’UEMOA (15%).

L’audit réalisé du 27 janvier au 31 mars 2016, a concerné la primature, les départements ministériels, notamment les directions administratives et financières, le Programme spécial d’urgence de la Transition (PSUT) et la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR).

Selon le rapport de l’audit, l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida et certains de ses ministres ont bel et bien payé à bas prix des terrains dégagés par la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (Sonatur), par le biais « d’un régime de faveur qui leur a été accordé ».

TT/od
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment