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Suspension de Louis Armand Ouali : L’UPC donne les "vraies" raisons
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension du 2e vice-président de l`UPC : le parti donne les raisons
Jeudi 21 avril 2016. Ouagadougou. Des responsables de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse sur la suspension de son 2e vice-président, Louis Armand Ouali




L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse, le jeudi 21 avril 2016, à Ouagadougou. La vie interne du parti et les élections municipales ont été les principaux points d’échanges avec les journalistes.

«Ce sont les frustrations de n’avoir pas été retenus par la base de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) lors des élections législatives de novembre 2015 qui expliquent les agissements contraires aux textes du parti depuis un certain temps, du 2e vice-président du parti Louis Armand Ouali et du secrétaire général de la section UPC du Kadiogo, Bruno Kafando». C’est ce qu’ont affirmé les responsables du parti au cours d’une conférence de presse le 21 octobre 2016 à Ouagadougou. Pour le 3e vice-président de l’UPC, Amadou Sanon, la suspension de Louis Armand Ouali du secrétariat exécutif national du parti en attendant son éventuelle exclusion par le Bureau politique national conformément au texte du parti se justifie à plusieurs niveaux. « Malgré son statut de vice-président, Ouali n’a participé à aucune activité lors de la campagne des élections couplées du 29 novembre 2015 ,» a-t-il soutenu tout en précisant que la dernière participation de l’intéressé remonte au congrès d’investiture du candidat du parti tenu en juin 2015. Une autre raison de la sanction contre le 2e vice-président du parti, selon le conférencier, est son appel en date du 23 décembre 2015 par voie de presse, à une coalition avec le Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), un parti d’obédience socio-démocratique. Cette démarche n’a pas été du goût des responsables du parti du lion qui relèvent que toute formation politique a des instances où se mène le débat de façon libre et démocratique. « Cela nous étonne que le camarade se démarque de la ligne sociale-libérale de l’UPC car c’est au cours du congrès de juin 2015 que cette option a été prise en sa présence par l’ensemble des participants », s’est insurgé M. Sanon.

Une autre suspension en cours

Quant au second militant du parti incriminé, le secrétaire général de la section UPC du Kadiogo, Bruno Kafando, il lui est reproché, en plus de ses absences depuis les élections passées, de publier dans la presse un document critique dénommé « livre blanc sur l’UPC » truffé de contre-vérités sans avoir soumis au préalable aux instances du parti. Une suspension sera aussi prononcée à son encontre car ce dernier n’a pas encore fourni des explications au parti, ont laissé entendre les responsables de l’UPC. Le second point des échanges avec la presse a concerné la vingtaine de recours formulés par les candidats de l’UPC pour les élections municipales du 22 mai 2016. «Nos listes aux futurs municipales sont bien ficelées et difficilement attaquables», a déclaré M. Sanon. « Les procès remportés par nos candidats et ceux qu’ils ont perdus ont fait l’objet d’appels devant le Conseil d’Etat », a-t-il soutenu tout en faisant remarquer qu’ils s’en remettent à la justice. Sur la question relative à la scène de violence en milieu scolaire à Nagaré, les conférenciers ont indiqué déplorer la situation. « La décision prise par l’Etat de fermer les établissements d’enseignement de la localité est insuffisante car la sanction doit être exemplaire », a déploré le porte-parole adjoint de l’UPC, Moussa Zerbo.

Abdoulaye BALBONE
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