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Agression des enseignants à Nagaré : le ministre Coulibaly promet de punir les auteurs et complices
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Les ministres de la Santé, Smaïla Ouédraogo; de l`Education nationale et de l`Alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, et celui en charge de la communication, Rémis Dandjinou, étaient face aux journalistes en début d`après-midi du 17 mars 2016 à Ouagadougou dans le cadre du point de presse du gouvernement. Photo : Jean Martin Coulibaly




Le ministre l’Education nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly s’est rendu, le 20 avril 2016, dans le village de Nagaré, après les incidents qui ont émaillé les établissements primaires et post primaires, le 14 avril 2016. Le ministre a indiqué que le gouvernement fera preuve de fermeté pour que les auteurs des actes de vandalisme soient punis à la hauteur de leur forfait.

Le gouvernement n’est pas content des évènements survenus dans les établissements scolaires de Nagaré, dans la commune de Logobou. Sur instruction du chef de l’Etat, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly est allé, le mercredi 20 avril 2016, transmettre un message de fermeté aux parents d’élèves et apporter les encouragements du gouvernement au corps enseignant durement éprouvé par les actes de leurs élèves. Le chef du département en charge de l’éducation a eu en premier lieu des échanges directs avec le chef de Nagaré, cette bourgade située à plus de 600 km de la capitale Ouagadougou. Le chef de Nagaré était entouré, pour l’occasion, de ses notables qui se sont impliqués dans l’exfiltration des enseignants des « griffes » de leurs élèves. Le ministre a salué l’action du leader coutumier qui a évité que le pire ne se produise. « J’ai été mandaté par le président du Faso pour vous remercier pour que ce que vous avez fait. N’eut été votre intervention personnelle, les élèves pouvaient poser des actes irréparables. Ce qui s’est passé préoccupe tout le Burkina Faso. Nous sommes venus pour échanger avec les acteurs pour voir dans quelle mesure l’école puisse rouvrir dans un bref délai parce que nous ne devrions pas démissionner d’éduquer nos enfants», a souligné le ministre aux coutumiers qui ont promis d’ores et déjà prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des enseignants des établissements scolaires.

Les auteurs et les complices dans le collimateur

Après les échanges à bâtons rompus avec les coutumiers, la délégation s’est rendue sur le site des échauffourées. A l’école primaire, le ministre a pu constater le mat des couleurs nationales toujours au sol, les violences sur les bâtiments et les logements des enseignants commis par des écoliers vandales. Devant la porte de l’enseignante, où les professeurs s’étaient réfugiés, déchiquetée à la machette, le ministre Coulibaly n’a pu cacher sa consternation. A l’étape de Logobou pour les échanges avec les parents d’élèves, le ministre a été ferme. «Ce qui se passe ici est inqualifiable. Les auteurs, les complices seront identifiés et punis avec toute la rigueur de la loi.», a prévenu le ministre. Dans cette dynamique, il a eu une rencontre à huis clos avec le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Diapaga, Yempabou Idani pour qu’il fasse toute la lumière sur les évènements. Face à la gravité et informés de la mesure de fermeture jusqu’à nouvelle ordre des établissements scolaires de Nagaré, les parents ont supplié le ministre de peser de tout son poids pour la réouverture des classes. Ils ont aussi pris l’engagement de procéder au dédommagement des biens des professeurs saccagés par leurs enfants. Pour le ministre, le plus important reste, c’est d’entreprendre des initiatives pour présenter leurs excuses aux professeurs et aux enseignants pour les épreuves qu’ils ont endurées par la faute de leurs enfants. La dernière étape des échanges avec les professeurs et les enseignants a permis au ministre de traduire tout le soutien et les encouragements du gouvernement au corps enseignant. «Toute la lumière sera faite pour que les coupables et leurs complices soient rapidement identifiés et sanctionnés à la hauteur des actes commis. Nous travaillerons diligemment pour la réouverture des classes parce que nous ne devons pas démissionner de l’éducation des enfants du Burkina Faso», a précisé le premier responsable du département de l’éducation nationale. Cet appel sera-t-il entendu par les enseignants en grève illimité? Les acteurs de l’éducation tiennent mordicus à la satisfaction totale de leur plateforme minimale surtout sur le retour des forces de police à Logobou qui partage la frontière avec le Bénin, le Niger et le Togo. Sans ce préalable à en croire, le proviseur du CEG de Nagaré, Sita Tinto, les agents de l’Etat jetteront l’éponge pour des endroits plus sécurisés.

Moussa CONGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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