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Suspension du 2e vice-président de l’UPC : le parti donne les raisons
Publié le jeudi 21 avril 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension du 2e vice-président de l`UPC : le parti donne les raisons
Jeudi 21 avril 2016. Ouagadougou. Des responsables de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse sur la suspension de son 2e vice-président, Louis Armand Ouali




Le 3e vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), le député Amadou Sanon, a animé une conférence de presse le 21 avril 2016 à Ouagadougou entouré d’autres responsables du parti. La suspension du 2e vice-président de l’UPC, Louis Armand Ouali, et les préparatifs des élections municipales du 22 mai prochain étaient au centre des échanges.
Dans la déclaration liminaire lue par l’honorable Sanon, et concernant la suspension de Louis Armand Ouali, il a été question de violation des textes fondamentaux et des principes du parti par ce dernier, de ses absences chroniques aux activités du parti comme raisons de la mesure prise en son encontre le 16 avril dernier en attendant que le Bureau politique national ne prononce son exclusion définitive à la fin du mois. Le 3e vice-président du parti est aussi surpris et irrité à la fois par l’invitation faite au parti par voie de presse par le suspendu de faire coalition avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) alors qu’en aucun moment il n’a évoqué le sujet en interne. "Il s’agit d’un complot sinon les sujets de ce genre doivent être débattus en interne", dira la députée Rose Marie Compaoré, secrétaire générale nationale adjointe chargée des structures de base de l’UPC, en réponse à une question. Le porte-parole du parti, Rabi Yaméogo, soutiendra de son côté que le 2e vice-président est instrumentalisé pour déstabilisé le parti dont "beaucoup souhaitent l’implosion". Il est reproché également au suspendu d’avoir agi par dépit après avoir échoué à être tête de la liste nationale du parti aux dernières législatives. Idem pour son compère, Bruno Kafando, secrétaire général de l’UPC du Kadiogo, visé par une procédure disciplinaire pour avoir écrit un livre blanc sur le parti "truffé de contre-vérités", selon le député Sanon. Ce membre fondateur du parti, à qui des explications sur son comportement lui ont été demandées par lettre et à laquelle il n’a pas daigné répondre comme M. Ouali, est décrit comme n’ayant pas pu fédérer les militants du Kadiogo d’où son remplacement à la tête du bureau provincial. Recalé aux "primaires" à la base pour les prochaines municipales, il chercherait à se venger en se répandant dans la presse sur de prétendus problèmes du parti, selon toujours M. Sanon. Or, il n’en est rien, comme l’ont répété à l’envi les animateurs de la conférence de presse. "L’UPC va bien", ont-ils dit presqu’en chœur.
Et c’est avec sérénité que le parti se prépare pour les élections des conseillers municipaux pour lesquelles il a des candidats un peu partout sur le territoire national. "Nos listes sont bien ficelées et difficilement attaquables", a fait savoir le 3e vice-président du parti.

S.D


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