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100 jours du président Kaboré : 43,30% de satisfaction, selon un sondage
Publié le mercredi 20 avril 2016  |  Sidwaya
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par G.S
Présidentielle/législatives 2015 : les recommandations de la CODEL
Lundi 30 novembre 2015. Ouagadougou. Splendid hôtel. La Coordination des organisations de la société civile pour une observation domestiques des élections (CODEL) a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a livré les résultats de ses observations des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre et formulé des recommandations. Photo : Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL




Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a, en collaboration avec la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL) et l’ONG Diakonia, réalisé un sondage d’opinion sur les cent premiers jours du président Roch Marc Christian Kaboré. La restitution de cette enquête a eu lieu dans la soirée du 18 avril 2016, à Ouagadougou.

«Notre rôle c’est d’être un contre-pouvoir et non un contr- l- pouvoir», a déclaré de prime abord le président de la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), Me Halidou Ouédraogo lors de la restitution du sondage sur les cent premiers jours du président Roch Marc Christian Kaboré. C’était le 18 avril 2016, à Ouagadougou. Le sondage, appelé ‘’Présimètre’’ ou encore ‘’Rochmètre’’, s’est déroulé du 8 au 12 avril et a concerné un échantillon de 2 052 personnes dans les treize régions du Burkina Faso. La méthode utilisée a été les SMS et les formulaires en ligne. Ces personnes ont répondu à quinze questions portant sur des points du programme du président Roch et d’autres sujets d’actualité. Il s’agit de l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, les infrastructures d’assainissement, la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’emploi pour les jeunes, la promotion de la femme, l’affaire des Kogl-weogo, le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro, l’indépendance de la magistrature, la menace terroriste, les délestages, le dialogue avec les syndicats, la lutte contre la corruption et la tendance globale de la gestion du président du Faso. De ce dernier point, il est ressorti, selon l’expert statisticien à la CODEL, Issoufou Nana, que 43,30% des enquêtés pensent que Roch est dans la bonne trajectoire contre 46,70% d’avis contraires. Pour améliorer la méthode de travail, les enquêteurs ont fait des recommandations. Il s’agit de renforcer la communication autour de la plateforme d’enquête, d’intensifier la sensibilisation en vue de son appropriation par les masses, de gérer la plate-forme dans l’entre-deux évaluations et de réduire la taille du questionnaire. Outre ces suggestions, il a été préconisé au gouvernement de travailler à réhabiliter la politique au Faso afin que les citoyens changent de regard sur la chose politique comme le domaine par excellence du mensonge, de la ruse, des promesses jamais tenues, de donner plus de lisibilité dans la mise en œuvre du programme présidentiel, de renforcer les moyens de mise en œuvre des mesures annoncées par le gouvernement dans le domaine de la santé, de rendre opérationnels les engagements visant l’effectivité du droit à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Sur la question des Kogl-weogo, le sondage a souhaité que le gouvernement harmonise sa communication, renforce l’indépendance de la justice, sanctionne les cas de corruption dans le milieu judiciaire et trouve une solution pérenne à la question des délestages. «Le travail que nous faisons est sain, propre et équitable. Nous l’avons démontré à l’occasion des élections présidentielle et législatives de novembre 2015. Ce travail veut emprunter le même chemin», a assuré Me Halidou Ouédraogo. Il a souligné que la CODEL et ses partenaires ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, car le ‘’Présimètre’’ est un programme qui s’étend de 2016 à 2020. Il est prévu une enquête puis une restitution de résultats suivie de dialogue chaque semestre. De plus, l’éventail des activités devrait s’élargir pour prendre en compte des débats radiophoniques et télévisuels avec les autorités, des émissions interactives dans les radios communautaires et l’ouverture d’une documentation. La restitution du sondage a connu la présence de quatre ministres ; celui de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, celui en charge de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, le ministre en charge de l’eau, Ambroise Ouédraogo et celui en charge de la fonction publique, Clément Sawadogo.


Gaspard BAYALA
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