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3e congrès de l’ONACOMB : Les commerçants demandent l’indulgence de SYLVIE
Publié le lundi 18 avril 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par Alexis Omer
Une rencontre d`échanges sur les procédures SYLVIE et COTECNA a eu lieu le 15 mars 2016 à Bobo-Dioulasso avec les commerçants de cette ville




L’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB) a tenu son 3e congrès ordinaire, les 16 et 17 avril 2016 à Ouagadougou. Les aspects qui minent le développement de leurs activités et la mise en place de la plateforme SYLVIE ont été les principaux points d’achoppement de la rencontre.

C’est autour du thème : «Redynamisation des ressources humaines pour une meilleure défense des causes justes et bénéfiques commerciales», que les commerçants ont échangé lors du 3e congrès ordinaire de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB).

Ce conclave qui s’est tenu, les 16 et 17 avril 2016 à Ouagadougou, a été l’occasion pour eux, de faire le bilan des activités menées, de réfléchir aux perspectives de l’organisation. Les stratégies pour la continuité de la lutte pour la réglementation effective de leur secteur d’activités n’ont pas été occultées. ‘’Dame’’ SYLVIE, le Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le secteur du commerce et la société COTECNA, se sont également invitées à ce congrès de l’ONACOMB.

Il s’est agi pour les responsables des deux plateformes SYLVIE et COTECNA, d’expliquer leurs rôles et les activités qu’elles doivent mener afin de soulager les commerçants dans le dédouanement de leurs marchandises. «Avec les tristes événements qu’a connus notre pays, l’économie est au ralenti. Nous pensons que SYLVIE n’est pas contre les commerçants, elle veut leur donner une opportunité pour un commerce équitable», a avoué le secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), Paul Kaboré.

Le secrétaire général de l’ONACOMB, Mahamoudou Sanfo a affirmé que les nouvelles autorités doivent tenir compte de l’esprit de l’insurrection populaire dans la conduite des affaires de l’Etat. Il les a exhortés à faire respecter dans le secteur du commerce, les textes en vigueur pour plus de transparence dans toutes les transactions. Quant à SYLVIE qui entre en vigueur à partir du 2 mai 2016, M. Sanfo a souhaité qu’elle soit «belle, douce et adorable» pour l’épanouissement des commerçants. La création des Kogl-wéogo qui contribue à réduire de jour en jour le vol de bétail, le banditisme et les braquages a été saluée par l’ONACOMB.

Continuer la lutte

L’ONACOMB a félicité ses militants d’avoir pris part aux luttes actives en octobre 2014 et au putsch manqué de septembre 2015, qui ont abouti aux changements positifs. Le parrain du 3e congrès, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Tolé Sagnon a indiqué que le Burkina Faso a une longue histoire, où il y a toujours eu des syndicats qui accompagnent cette histoire. Après plus de 36 ans d’activité syndicale, il a invité les commerçants à s’unir pour défendre les intérêts de la profession et à avoir cette liberté de dénoncer tous les obstacles qui nuisent à la bonne marche de leurs activités. Car selon lui, travailler dans un syndicat, c’est travailler dans l’unité et dans la solidarité.

Au cours du congrès, le bureau de l’ONACOMB a été renouvelé. Il est composé de 46 membres, avec à sa tête, Noaga Ousmane Tapsoba. Cette nouvelle équipe, selon l’ancien syndicaliste M. Sagnon, est appelée à travailler dans un contexte post insurrectionnel où les militants s’attendent à une amélioration de leurs conditions de travail. «Le bureau doit avoir un regard qui va permettre de circonscrire toutes les difficultés des commerçants. Il doit également s’unir avec les autres organisations syndicales pour des luttes d’ensemble. C’est dans l’union que l’on reconnait la force du syndicat», a-t-il convenu. A leur ministère de tutelle, ils ont réitéré leurs recommandations du 31 octobre 2010, portant sur le respect des acteurs, de leur positionnement dans le commerce. Ils ont également souhaité que leur ministère et la direction générale des impôts entreprennent des actions de formation des membres sur les impôts et la fiscalité en général, pour un meilleur comportement civique.

Afsétou SAWADOGO
Monique DAKUYO
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