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Situation nationale : Le CAR dénonce "un acharnement sur la Transition et les OSC"
Publié le lundi 18 avril 2016  |  Sidwaya
Politique
© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral. Photo : Hervé Ouattara




Le mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR) a animé un point de presse, le samedi 16 avril 2016, à Ouagadougou. Il a donné son point de vue sur diverses questions d’actualité nationale.

Le mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR) n’est pas content des critiques formulées contre la Transition et les Organisations de la société civile. D’où sa sortie médiatique, le 16 avril, à Ouagadougou, à l’occasion de la célébration de son deuxième anniversaire pour dire qu’il n’est pas prêt à marchander les acquis que le peuple a durement contribué à engranger. «Nous ne sommes pas prêts à accepter que des gens viennent diaboliser la Transition, et accompagner ceux qui ont des plans machiavéliques pour détruire les OSC à des fins inavouées», a affirmé le président du CAR, Hervé Ouattara. Selon M. Ouattara, son mouvement a noté d’une part, une «coïncidence troublante» entre les affaires dites «deal de parcelles» et la volonté manifeste de diaboliser la Transition et, d’autre part, la chasse aux OSC.

Il s’est dit inquiet que les acquis de la Transition soient en train d’être bafoués. «Finalement, c’est pour nous rappeler que notre insurrection est une erreur, un accident de l’histoire», a déploré le président du CAR. Fort de ce constat, il a invité toutes les OSC, «les forces du changement» à faire un front uni pour veiller sur les acquis de la Transition et à faire ombrage à toutes velléités de diabolisation de l’insurrection populaire. Pour le mouvement, les engagements pris par le président du Faso, lors des campagnes électorales peinent à être tenus. En cent jours de pouvoir du président Roch Kaboré, des actions ont été posées, a-t-il reconnu. «Mais ce n’est pas suffisant.

Les Burkinabè attentent plus et ne peuvent pas comprendre le tâtonnement qu’on constate actuellement. On attendait qu’il se table sur la sécurité intérieure, la stabilité. Mais, ce sont les incendies, les Kogl-weogo qui frappent tout le monde, le grand banditisme à tout vent…c’est inquiétant», a regretté le président du CAR. Il a également condamné la «mauvaise» communication du gouvernement sur les soupçons de blanchiments d’argent, qui concernent la période de 2009 à 2015. Face à toutes ces situations, quelle doit être la conduite à tenir pour le gouvernement ? Il a recommandé au gouvernement de faire toute la lumière sur l’affaire dite «deal de parcelles de Ouaga 2000» et un audit de la gestion des parcelles des 12 arrondissements de Ouagadougou depuis 2009. Il a également demandé de la célérité dans le traitement des dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo et de tous les crimes de sang et économiques encore non élucidés. Il s’est également offusqué de la libération de certains barons du régime de Blaise Compaoré sans communication, ni jugement et le dégel de leurs avoirs. Outre la conférence de presse, le 2e anniversaire du CAR a été marqué par diverses activités. Il s’agit, entre autres, de thé-débats, d’une projection suivie de débat sur la vie de Thomas Sankara et de jeux de société.

Abdel Aziz NABALOUM
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