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Burkina: des syndicats veulent contraindre le gouvernement à respecter ses engagements
Publié le samedi 16 avril 2016  |  AIB
Putsch
© Autre presse par DR
Putsch du RSP: l’UAS lève son mot d’ordre de Grève ce 14 décembre




Ouagadougou – L’Unité d’action syndicale (UAS), réunissant plusieurs syndicats des travailleurs, a annoncé vendredi, vouloir entreprendre des actions en vue d’amener le gouvernement à respecter ses engagements sur leurs plateformes revendicatives.


Il s’agira, selon l’UAS, d’entreprendre «des actions communes et en rang serrés» avec leurs collègues syndicats de tous les secteurs socio-professionnels, pour la tenue des engagements du gouvernement portant notamment sur la «relecture de la Loi 028 portant code du travail, la loi 027 concernant les collectivités territoriales, la baisse du prix des hydrocarbures, l’instauration d’un fichier informatique sur le foncier».

Jeudi, le ministre en charge de la Fonction publique Clément P. Sawadogo avait indiqué que l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique, censée entrer en vigueur depuis janvier, débutera en juin, évoquant «des contraintes budgétaires».

Pour l’UAS, il n’est pas question d’attendre jusqu’en juin, estimant que le gouvernement en évoquant des contraintes budgétaires fait du «dilatoire».

«On aurait compris que si on nous dit qu’il n’y a pas d’argent et que tous ceux qui sont plongés dans les malversations financières soient en train d’être jugés et leurs biens en train d’être récupérés, là on peut être patient», a claironné le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié.

Rappelant que la loi 013 a été adoptée le 28 avril 1998, alors que l’actuel chef de l’Etat Roch Marc Christian kaboré était lui-même vice-président de l’Assemblée nationale, M. Bazié a estimé que l’heure n’est plus au dialogue.

«Quand on vote une loi au moment où on était vice-président de l’Assemblée, puis président de l’Assemblée et enfin président de la république, en passant par une insurrection populaire et une résistance populaire victorieuse sur une durée de 18 mois, et qu’on estime que vous ne dialoguer pas, mais c’est quel type de dialogue?», s’est-il interrogé.

«Si (…) en introduisant toute revendication, il faut passer par une insurrection populaire, on est prêt» à mener la lutte, a-t-il averti.

rs/ab

Agence d’information du Burkina
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