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Burkina: La SOTRACO et son personnel dans un bras-de-fer au détriment des usagers
Publié le samedi 16 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
Transports
© aOuaga.com par A.O
Transports en commun : le personnel de la SOTRACO en colère
Lundi 17 mars 2014. Ouagadougou. Le personnel de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a manifesté sa colère à l`endroit du directeur général pour exiger une équité dans le traitement salarial et le paiement d`arriérés de salaire




Ouagadougou (Burkina) - La crise au sein de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) perdure et s’est transformée en un bras-de-fer entre la direction générale et une partie des travailleurs de l’entreprise, au détriment des usagers qui peinent toujours à se déplacer, a constaté APA samedi, sur place dans la capitale burkinabè.

Les bus de la SOTRACO sont toujours aux arrêts une semaine après le début de la grève des conducteurs qui réclament la levée des sanctions infligées à certains de leurs collègues dont des délégués des travailleurs.

La direction générale de la société dit œuvrer pour que le travail reprenne le plus vite possible, au bonheur des usagers de ces moyens de transports à Ouagadougou.

Par conférences de presse interposées, vendredi, les deux parties ont donné chacune sa version des faits.

Face aux journalistes, le personnel gréviste conditionne toute négociation pour une probable reprise de travail, à la levée immédiate des sanctions contre leurs collègues.

De son côté, le Directeur général (DG) de la SOTRACO, Pascal Tenkodogo, dit s'en remettre à la décision de l'inspection du travail, saisie du dossier et qui doit se prononcer sur les sanctions.

Néanmoins pour apaiser les tensions et permettre la reprise du travail, la direction de la Société de transport en commun se dit prête à réviser à la baisse le degré des sanctions infligées à huit des travailleurs de la société considérés comme étant les meneurs d'un mouvement ayant entrainé la paralysie de la société.

A entendre le DG, la condition pour revoir à la baisse les sanctions est que le travail reprenne.

C'est le vendredi 8 avril dernier que la grève des travailleurs de la SOTRACO a débuté, en réaction aux sanctions jugées abusives à l'encontre de certains agents dont des délégués des travailleurs.

Tout serait parti d'un sit-in organisé par le syndicat des travailleurs de la SOTRACO, le 22 mars 2016 à Ouagadougou.

Par ce mouvement d'humeur, les manifestants avaient voulu dénoncer "la mauvaise gestion de leur entreprise par la direction générale". Cette manifestation a été mal vécue par l'équipe dirigeante de la SOTRACO qui a décidé de sanctionner les meneurs dont certains ont été licenciés.

Par solidarité, les autres travailleurs ont arrêté le travail exigeant de la direction générale de la société la levée, sans condition, des sanctions.

Actuellement la SOTRACO est paralysée, avec toutes les conséquences que cela comporte. Impossible pour les abonnés de la société de transport en commun de trouver un bus de la SOTRACO pour leurs courses dans la capitale burkinabè.

A Ouagadougou, les taxis auxquels ont recours certains, pratiquent des tarifs équivalant au double, voire au triple de ceux des bus de la SOTRACO.

ALK/od
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