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Burkina: Les exportateurs de bétail veulent mettre de l’ordre dans leur filière
Publié le samedi 16 avril 2016  |  AIB
Elevage
© Autre presse par DR
Elevage de boeufs




Ouagadougou, Les exportateurs de bétail ont plaidé vendredi pour une meilleure organisation de leur filière, marquée notamment selon eux, par le désordre, l’insécurité et les tracasseries routières.

«Dans certaines circonstances, les prix (de vente du bétail) sont déterminés par les acheteurs et non par les vendeurs», s’est plaint vendredi le secrétaire général du Syndicat National des Commerçants du Burkina, Roch Donatien Nagalo.

M. Nagalo a ajouté que «le désordre lié au commerce du bétail», permet à des commerçants venus de l’étranger, d’acheter directement du bétail auprès des petits éleveurs«sans passer par les normes légales».

Roch Donatien Nagalo qui s’exprimait lors d’une rencontre au marché de bétail de Tanghin (Ouagadougou), a également pointé du doigt, «les tracasseries routières, l’insécurité sur les voies et les conditions d’accueil à l’étranger».

«Un secteur mal organisé est voué à la disparitionet personne d’autre ne peut aménager notre secteur sans une prise de conscience des acteurs eux-mêmes», lancé M. Nagalo aux exportateurs de bétail.

«Nous Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B), invitons tous les acteurs concernés à s’impliquer dans une dynamique pour l’organisation de ce secteur», a-t-il exhorté.

L’élevage fournit 18% du PIB

Le représentant du ministre burkinabè en charge du Commerce, Christian Somda a assuré les commerçants du soutien du gouvernement.

«Je voudrais vous réitérer notre engagement à accompagner toute initiative d’organisation des acteurs en vue de tirer ensemble vers le haut toute la filière et accroître significativement sa contribution à la création d’emplois et à la lutte contre la pauvreté», leur a promis M. Somda.

Selon Christian Somda, le sous-secteur de l’élevage fournit 18% du Produit intérieur brut (PIB) et représente le troisième produit d’exportation après l’or et le coton, avec une contribution de 26% aux recettes d’exportation.

Il a indiqué qu’en 2014, les exportations de viandes et d’animaux vivants s’élevaient à près de 5,8 milliards de FCFA.

Agence d’Information du Burkina

dk-cjs/taa
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