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Transport en commun au Burkina: des travailleurs sollicitent un audit de la gestion de leur société
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Alerte Info
Transports
© aOuaga.com par A.O
Transports en commun : le personnel de la SOTRACO en colère
Lundi 17 mars 2014. Ouagadougou. Le personnel de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a manifesté sa colère à l`endroit du directeur général pour exiger une équité dans le traitement salarial et le paiement d`arriérés de salaire




Des travailleurs de la Société de Transport en Commun de Ouagadougou (SOTRACO) en grève depuis le 8 avril, sollicitent un audit de la gestion de leur entreprise, selon leur responsable Camille Martin Congo, face à la presse vendredi.

"Inquiets pour l’avenir" de la société et pour leur "devenir", les agents de la SOTRACO ont invité les actionnaires de l’entreprise à "exiger un audit de la gestion administrative et financière pour mieux situer les responsabilités dans la crise que traverse la société".

Sur "50 bus en panne 37 ont été acquis entre 2013 et 2015", a confié M. Congo qui se demande "pourquoi 75% des bus en panne sont ceux acquis de 2013 à 2015".

A Ouagadougou où la SOTRACO est active, la société a mis à la disposition des usagers "74 véhicules dont 25 sont opérationnels", selon son directeur général Pascal Tenkodogo qui souhaite "passé de 25 bus à 70 au minimum"

"Rien ne va" à la SOTRACO, se sont indignés les travailleurs qui confient qu’"aux problèmes liés au parc automobile s’ajoutent (entre autres) le cumul de factures impayées d’électricité d’au moins six mois, le cumul de plus de 24 mois de cotisations des (agents) que la direction n’a pas reversé à la Caisse nationale de sécurité sociale" (CNSS).

Pour M. Tenkodogo qui a déploré l'"arrêt anarchique du travail" qui "pénalise les usagers des bus", la société travaille à la "perte", car "sur chaque ticket de bus vendu à 150 FCFA (l'entreprise) perd 250 FCFA".

Compte tenu de cette situation, la société créée en 2003 "n'a pas pu (encore) équilibrer les comptes", a-t-il dit affirmant que "les salaires sont payés à découvert depuis une vingtaine de mois".

Le Directeur général de la SOTRACO a souhaité que chaque partie fasse des concessions dans le but de trouver des solutions au litige qui oppose la direction aux agents.

"Nous sommes disposé à revoir à la baisse les degrés de sanction que prendrait l'inspection de travail pour apaiser le climat social" mais il faut aussi que les travailleurs "reconnaissent leurs actes, et fassent amende honorable" afin qu’"ensemble nous puissions continuer à travailler" au profit de la société pour relever son niveau économique, a dit M. Tenkodogo.

Le 7 avril, le Conseil de discipline de la société a sanctionné huit travailleurs soit deux personnes licenciées, 4 contrats suspendus et deux agents mis à pied de trois à huit jours, occasionnant une grève illimité des travailleurs. Pour la direction les raisons de cette sanction sont "valables", sans autres précisions.

DZO
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