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Vers un mécanisme de suivi des cars inter-Etats dans l’espace CEDEAO
Publié le mercredi 13 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine




L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) organisent à Ouagadougou une formation des transporteurs et des corps de contrôle de l’Etat sur ‘’le mécanisme de suivi des cars inter-Etats dans l’espace CEDEAO’’, a-t-on appris mercredi, de source proche des organisateurs.

Selon ces derniers, cet atelier formation vise à ‘'contribuer à lever les obstacles et favoriser une meilleure circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire''.

La rencontre, organisée avec le soutien de l'Union européenne (UE), réunit depuis mardi, des hommes de tenue (policiers, gendarmes, douaniers), des transporteurs, des experts de la CEDEAO de l'OIM.

Selon le directeur de cabinet du ministre burkinabè en charge des transports et de la mobilité urbaine, Jean-Paul Bazié, la formation va permettre de faire en sorte que ‘'la route du développement passe par le développement de la route''.

Pour sa part, le directeur de la libre circulation et du tourisme de la CEDEAO, N'Faly Sanon, a salué l'engagement du Burkina Faso sur cette question de la libre circulation des personnes et des biens.
Les statistiques de la commission de la CEDEAO montrent que 7,5 millions de migrants ouest-africains habitent dans un pays autre que le leur.

Une autre étude, effectuée par la direction de la libre circulation et du tourisme de la commission de la CEDEAO, révèle qu'en moyenne 36% des personnes traversant les frontières dans la communauté sont confrontées à des obstacles divers malgré la possession des documents de voyage valides.

La même étude renseigne que 91% des migrants vers les différents pays de la CEDEAO se plaignent du coût élevé des documents de voyage.

A cela s'ajoute le fait que les chauffeurs de véhicule de transport de personnes rencontrent des difficultés lors du franchissement des frontières communautaires, ce qui provoque des lenteurs dans l'accomplissement des formalités requises.

Il s'agit là, autant de facteurs qui un impacte sur le bien-être des populations et qui pourraient justifier le bien-fondé du présent atelier de la capitale burkinabè.

L'atelier de formation qui s'achève jeudi marque le lancement du Comité national de suivi de la libre circulation des véhicules de transport des personnes et des biens dans l'espace CEDEAO.
Après les travaux en salle, il est prévu des sorties de terrain dans des gares de Ouagadougou.

ALK/cat/APA
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