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Sidwaya N° 7451 du 3/7/2013

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Première session ordinaire du CES : des recommandations pour accroître le financement du secteur agropastoral
Publié le mercredi 3 juillet 2013   |  Sidwaya


Cérémonie
© Sidwaya par DR
Cérémonie de clôture de la première session ordinaire du Conseil économique et social (CES)
lundi 1er juillet 2013. Ouagadougou.


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Clôturant leur première session ordinaire de l’année 2013 le lundi 1er juillet à Ouagadougou, les 90 conseillers du Conseil économique et social (CES) ont formulé des recommandations tendant à favoriser l’octroi d’un financement conséquent pour l’agriculture et l’élevage.

Du 11 juin au 1er juillet 2013, le Conseil économique et social (CES) a tenu sa première session ordinaire de l’année 2013 sous le thème : « La problématique du financement des secteurs productifs : cas de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso ». Les travaux se sont déroulés en plénières et en commissions. Selon le rapporteur général du CES Somanogdo Yerbanga, des modules tels « le financement de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso : enjeux, contraintes et opportunités » et « état des lieux et tendances de l’investissement agricole au Burkina Faso » ont fait l’objet de communications. Le développement de ces communications a permis, selon lui, aux conseillers de soulever des préoccupations qui ont ensuite fait l’objet de discussions et des échanges. A l’issue des trois semaines de réflexions et d’échanges, les membres du CES ont formulé des recommandations pour le développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso. S’agissant de l’incitation des institutions financières au financement du monde rural, les conseillers ont émis trois recommandations. Il s’agit entre autres, de la défiscalisation des investissements et des activités des institutions financières en zone rurale et la mise en place de mécanisme de promotion et de veille des activités des institutions bancaires en milieu rural. Concernant l’accroissement des dépenses publiques au profit des investissements structurants, les membres du CES ont insisté sur la nécessité d’accroître les dépenses publiques au profit des aménagements hydroagricoles et la défiscalisation des équipements agricoles et pastoraux. Ils ont également recommandé l’accroissement des dépenses publiques au profit de la recherche agropastorale en vue d’inciter les chercheurs à s’investir davantage dans la recherche dans ce domaine.
Concernant la valorisation de l’agriculture et de l’élevage dans le système éducatif, trois recommandations ont également été émises par l’assemblée. Il s’agit de la promotion du métier d’agriculteurs et d’éleveurs en vue d’inciter les jeunes à s’en intéresser, l’introduction des matières relatives à ces secteurs dans les programmes d’enseignement et l’introduction de curricula dans les centres de formation. Quant au financement conséquent du Fonds de développement de l’élevage (FODEL), les conseillers ont préconisé le relèvement de la part contributive du secteur de l’élevage de 40 à 80% au profit du FODEL. Ils ont en outre exhorté l’Etat à augmenter sa subvention à un milliard au moins par an et l’accroissement de la contribution des partenaires techniques et financiers.

Nécessité pour le Burkina Faso d’entreprendre des réformes

Le président du CES, Paramanga Ernest Yonli, a indiqué qu’au cours de cette session, les conseillers ont suivi avec intérêt, différentes communications qui ont retracé la situation actuelle d’insécurité à laquelle fait face la population burkinabè. « Nous sommes donc tous interpellés pour imaginer des idées novatrices et mobiliser des ressources financières en faveur de l’agriculture et de l’élevage », a-t-il lancé. Il a reconnu que les travaux ont été marqués par la volonté d’identifier des solutions à promouvoir pour que le secteur rural participe à la réalisation des ambitions que le Burkina Faso s’est fixé. Et de rappeler que pour assurer une meilleure coordination des actions dans le secteur rural, le gouvernement a mis en œuvre le Programme national du secteur rural qui est le cadre unique de référence opérationnel pour toutes les interventions dans ce secteur. « Pour un monde rural acteur de son propre développement et vecteur de croissance économique, notre pays est tenu d’engager des reformes, souvent structurelles, parfois conjoncturelles afin que la vision d’un Burkina émergent s’accomplisse », a-t-il indiqué. Pour lui, les stratégies pour une modernisation du secteur agricole formulées par les conseillers doivent donc être considérées comme une base conceptuelle appelée à s’enrichir et à évoluer grâce à des efforts collectifs de réflexion. Selon M. Yonli, six points sont importants pour un financement conséquent du secteur agropastoral. Il a cité entre autres, le renforcement du financement à hauteur de 15 à 20% du budget national pour l’amélioration des infrastructures et des aménagements hydro-agricoles, l’organisation par filière et la professionnalisation des acteurs des sous secteurs de l’agriculture et de l’élevage.

Adama SEDGO
Abdoulaye BALBONE

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