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Subvention des partis et formations politiques : 500 millions de F CFA pour 6 partis politiques
Publié le mardi 12 avril 2016  |  Le Pays
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a procédé à la remise de chèques aux partis et formations politiques le 11 avril 2016, au sein dudit ministère à Ouagadougou. Cette remise de chèques s’inscrit dans le cadre de la subvention accordée par l’Etat aux partis et formations politiques pour le financement de leurs activités hors campagne.
19 300 000 F CFA pour l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) ; 83 150 000 de F CFA pour le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ; 218 500 000 de F CFA pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ; 26 150 000 de F CFA pour la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) ; 23 600 000 F CFA pour l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et 129 300 000 de F CFA pour l’union pour le progrès et le changement (UPC). Telle est la répartition faite des 500 millions de F CFA représentant la subvention de l’Etat pour le financement des activités des partis et formations politiques hors campagne pour le compte de l’année 2016. Selon la loi N° 008-2009/AN du 14 avril 2009, portant financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales, cette répartition est faite entre les partis et formations politiques ayant obtenu au moins 3% des suffrages exprimés lors des dernières élections. Pour ce cas précis, les 500 millions de F CFA ont été répartis entre les 6 formations et partis politiques qui ont obtenu ou dépassé les voix requises lors des dernières élections législatives. Des 6 partis politiques concernés, seuls l’ADF/RDA et l’UNIR/PS étaient absents lors de la cérémonie de remise de chèques intervenue le 11 avril dernier.

Les bénéficiaires invités à faire bon usage de la subvention

Les 4 autres ont reçu tous un chèque trésor barré, des mains du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré. « C’est dans le but de permettre aux partis et formations politiques de remplir leur mission constitutionnelle d’animation de la vie politique, d’information et d’éducation du peuple ainsi que leur contribution à l’expression du suffrage que le législateur burkinabè a, dès le début des années 2000, institué cette subvention publique », a rappelé le ministre d’Etat. Il a donc invité les différents bénéficiaires de cette subvention à en faire bon usage afin d’atteindre efficacement les objectifs escomptés. C’est d’ailleurs pour cela, a poursuivi Simon Compaoré, qu’en collaboration avec la Cour des comptes, une formation a été initiée à leur endroit le 8 et le 11 avril pour la gestion des fonds et une harmonisation des canevas des rapports financiers. « L’argent que nous avons reçu va servir aux investissements et au fonctionnement normal de notre parti, l’UPC, pendant les périodes hors campagne », a rassuré Nathanaël Ouédraogo de l’UPC. Pour Zambendé Théodore Sawadogo du CDP, cela est un signal fort qui montre que l’Etat veut aider les partis politiques dans le cadre de la conscientisation des populations. « Cela va nous permettre d’animer la vie politique au niveau de notre parti et faire en sorte que nos militants soient formés », s’est-il réjoui.

Adama SIGUE

Légende
1 Zambendé Théodore Sawadogo du CDP (à d) et …

2 … Nathanaël Ouédraogo de l’UPC (à d) recevant leur chèque des mains du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré

ENCADRE

Comment s’est faite la répartition ?

Aristide Béré, directeur général des libertés publiques et des affaires politiques, explique

« La loi de 2009, en son article 3, explique que le financement hors campagne électoral est accordé aux partis et aux formations politiques qui ont obtenu au moins 3% des suffrages exprimés aux dernières élections législatives. Sur cette base, la répartition s’est faite au prorata du nombre de suffrages obtenus par chaque parti. Le seuil minimal est de 3% et les modalités de répartition se font en fonction du nombre de suffrages obtenus par les partis. Sur la base de la décision du Conseil constitutionnel qui a proclamé les résultats définitifs, six partis sont bénéficiaires de ce financement. Ces 6 partis représentent 80% du poids électoral de l’ensemble des suffrages ».
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