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Université Aube nouvelle: le sujet des Koglweogo intéresse les étudiants
Publié le mardi 12 avril 2016  |  Sidwaya
Les
© Autre presse par DR
Les Koglweogo




Le Cercle des jeunes économistes de l’Université Aube nouvelle a animé une conférence publique, le samedi 9 avril 2016 à Ouagadougou, sur les enjeux socio-politiques et économiques des nouveaux groupes d’autodéfense, Kogl-weogo, au Burkina Faso.

«Enjeux sociopolitiques et économiques des nouvelles forces d’autodéfense, Kogl-weogo au Burkina Faso ». C’est sous ce thème que le Cercle des jeunes économistes de l’Université Aube nouvelle (CJE-U AUBEN) a effectué sa rentrée solennelle, le samedi 9 avril 2016 à Ouagadougou. Pour décortiquer cette thématique, les étudiants ont fait appel à l’ex-ministre en charge des droits humains, Pr Albert Ouédraogo. Dans son exposé, le professeur a fait comprendre que ces groupes d’autodéfense jouent un rôle important. Car, a-t-il estimé, l’Etat a échoué dans le maintien de la sécurité dans le pays et surtout dans les zones rurales. Le conférencier est revenu sur les raisons qui ont prévalu à l’installation de ces Kogl-weogo. Ce sont les braquages, les cas de vols d’animaux, les viols, les meurtres… « Leur but est de protéger leur région en mettant hors d’état de nuire les bandits qui sévissent sans inquiétude au Burkina Faso », a expliqué Pr Ouédraogo. Et de préciser : « Ce sont les insuffisances de l’Etat en matière sécuritaire qui ont obligé ces citoyens à créer des moyens pour leur bien-être en s’associant en groupe d’autodéfense ». Albert Ouédraogo a soutenu que les Kogl-weogo participent au développement économique du pays en appréhendant les voleurs et en imposant des amendes à payer.
Il a, par ailleurs, souligné que ceux qu’on accuse de « fauteurs de trouble », sont des associations légales car une association n’est pas obligée de se déclarer pour mener ses activités. « Ce n’est pas une obligation mais une modalité et cela n’empêche en rien leur création », a-t-il étayé. La question qui demeure la pomme de discorde est le maintien ou non des Kogl-weogo. Sur ce point, le coordonnateur du CJE-U AUBEN, Assane Koudougou, propose de les encadrer, les embaucher comme fonctionnaires de l’Etat et de changer leur dénomination. C’est pourquoi, il a jugé opportun le choix du thème. Il est d’actualité et colle avec l’objectif du cercle qui est d’identifier les différents maux qui minent le Burkina Faso et d’y trouver des solutions, foi de M. Koudougou. « En tant qu’économistes, il était de notre devoir de souligner l’impact de ces forces d’autodéfense sur la politique nationale, la société et surtout l’économie du Burkina Faso car, les investisseurs n’investissent que dans les pays où règnent une stabilité politique et économique », a affirmé le coordonnateur. « Le but recherché est de sensibiliser la population à la conduite à tenir face aux Kogl-weogo », a-t-il souligné. Et à l’issue de cette conférence, il a avoué avoir appris beaucoup de choses qui ont changé sa vision sur la question des Kogl-weogo.

Gah Abnan Djénéba
TRAORE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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