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Art et Culture

Musiciens et médias burkinabè divergent sur le quota de diffusion de la musique nationale
Publié le dimanche 10 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
Période
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Période d`effervescence politique : la posture de la presse en débats
Samedi 3 mai 2014. Ouagadougou. Le Centre national de la presse a organisé un panel sur le thème "Rôle des médias dans les situations d`effervescence politique : cas du Burkina Faso" dans le cadre de la Journée mondiale de liberté de la presse. Photo : Justin Tiono, chargé de mission au CSC, panéliste




Les acteurs du monde de la musique et les journalistes-animateurs ne sont pas sur la même longueur d’ondes à propos du quota de diffusion de la musique du Burkina Faso sur les antennes des médias, a-t-on constaté à l’issue d’une rencontre initiée par le Conseil supérieur de la communication (CSC).

Réunis pendant 48 heures (mardi et mercredi) à Ouagadougou, pour un accord sur de nouveaux quotas de diffusions de la musique burkinabè dans les médias, les acteurs culturels ont exigé un quota de 90%.
Pour la plupart des acteurs des médias qui se sont exprimés à l'issue de la rencontre, ce quota est jugé irréaliste à moins qu'un effort soit fait du côté des artistes.

Ainsi, selon Lido Thierno, journaliste à la radio pulsar, la question des quotas n'a pas trop d'importance. ‘'Si la musique burkinabè est de qualité, il n'y aura pas de difficulté à être jouée dans les médias'', a-t-il argumenté.

Il préfère que le quota imposé oscille entre 40 et 90%. ‘'On n'impose pas un quota pour mieux promouvoir une musique, la meilleur façon c'est de faire de bonnes œuvres musicales'', a-t-il souligné.

Richard Tiéné, journaliste et membre du ‘'Réseau Plume alerte'', abonde dans le même sens, trouvant que ‘'les quotas de 90% sont utopistes''.

Tiéné est plutôt favorable pour ‘'une revalorisation du quota et non pour une revalorisation passionnante où l'on se contente des 90%''.

De son côté, Aboudou Dabo allias Dabs, acteur du monde musical burkinabè, estime que les quotas exigés sont raisonnables, mais pense qu'''il faut accompagner les radios et les télévisions à pouvoir mieux s'approprier de ces 90%''.

Pour sa part, Justin Tiono, chargé de mission au CSC et rapporteur général du séminaire, s'est réjoui du fait que les participants soient revenus sur la nécessité pour les musiciens eux-mêmes de mieux structurer leur carrière.

‘'Etant donné que nous sommes dans un contexte de mondialisation, il est évident que si vous ne produisez pas d'œuvres de qualité, votre présence sur la scène musicale sera difficile'', a-t-il confié.

Les 5 et 6 avril derniers, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a initié un séminaire sur les modalités de promotion de la musique burkinabè dans les médias.

Acteurs et promoteurs de la musique burkinabè, professionnels des médias, représentants du ministère de la culture et du CSC ont pris part aux échanges.

ALK/cat/APA
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