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Burkina: Le mouvement "Balai Citoyen" juge "illisibles les actions" du nouveau pouvoir post-transition
Publié le vendredi 8 avril 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : les OSC en assemblée générale nationale le 9 juillet
Lundi 6 juillet 2015. Ouagadougou. Centre nationale de presse Norbert Zongo. La coordination des organisations de la société civile (OSC) a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue, le 9 juillet, d`une assemblée générale nationale sur la situation nationale. Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole de la coordination




Le mouvement burkinabè "Le Balai citoyen", qui a été au-devant des manifestations qui ont contraint le président Blaise Compaoré à la démission le 31 octobre 2014, juge "illisibles les actions" du nouveau pouvoir post-transition, a déclaré vendredi à Ouagadougou l’un de ses porte-parole Me Guy Hervé Kam, face à la presse.

Le Balai citoyen "constate une illisibilité dans les actions de gouvernance du nouveau pouvoir (car) il peine à affirmer réellement ses marques", a soutenu Me Kam, face aux journalistes en marge des 100 jours de gouvernance du président Roch Marc Christian Kaboré, investi le 29 décembre dernier.

"Le nouveau pouvoir s’est laissé déborder par les questions sécuritaires pour n’avoir pas été diligent dans la nomination du Premier ministre (Paul Kaba Thiéba) et la formation du gouvernement", a-t-il poursuivi, appelant les Burkinabè à la "vigilance après les attaques armées à Ouagadougou le 15 janvier qui ont fait 30 morts et 71 blessés.

Par ailleurs, Me Guy Hervé Kam dit avoir noté une "tendance à la remise en cause de la séparation des pouvoirs", notamment sur les "questions judiciaires portant sur les mandats d’arrêt internationaux émis à l’encontre de Guillaume Soro (président de l’Assemblée nationale ivoirienne), Blaise Compaoré et autres putschistes de septembre 2015".

Pour le mouvement international le Balai citoyen, le fait que Roch Marc Kaboré s’est "plaint" que la justice militaire en charge du dossier du coup d’Etat avorté du 16 septembre "ne l’a pas informé avant de transmettre les mandat d’arrêt internationaux" contre M. Soro et M. Compaoré "met en cause l’indépendance de la justice.

Dimanche, le président burkinabè a indiqué aux journalistes qu’il a appris comme tous les Burkinabè que les mandats d’arrêt contre Guillaume Soro et Blaise Compaoré ont été lancés par la justice, lors d’une conférence à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville située à 365 kilomètres à l’Ouest de Ouagadougou.

Investi président du Faso le 29 décembre 2015, après quatorze mois de la chute de Blaise Compaoré, exilé à Abidjan, le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré comptabilisait mercredi 6 avril cent jours à la tête de l’Etat burkinabè.



BBO


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