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Cent premiers jours du nouveau président du Faso : rien que du tâtonnement, selon le MLN-BF
Publié le jeudi 7 avril 2016  |  Partis Politiques
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Résultats des élections : la CENI présente son système de traitement
Samedi 7 novembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a présenté son système de traitement des résultats des élections aux candidats à la présidentielle du 29 novembre. Photo : Françoise Toé, candidate indépendante à la présidentielle




Aujourd’hui 6 avril, le président Roch Christian Kaboré aura bouclé ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, une séquence importante dans la vie politique d’un pays qui vient d’élire son premier magistrat. Certes, 100 jours, c’est peu pour faire un bilan d’étape dans la mise en œuvre du programme approuvé par les Burkinabè le 29 novembre 2015. Mais c’est dans ce laps de temps que la nouvelle équipe doit mettre à profit pour lancer les grandes réformes parfois impopulaires, mais salutaires, et dégager les perspectives fortes qui s’ouvrent au pays pour le reste du mandat.
Fort malheureusement, le MLN-BF Groupe Majoritaire du PDP/PS constate, navré, que l’exécutif en place n’a engagé aucune réforme d’envergure à même d’améliorer la gouvernance économique, politique et sociale de notre pays. Nous assistons plutôt à un tâtonnement dans tous les domaines et une incapacité à fixer clairement le cap de la politique qui sera mise en œuvre. Un tâtonnement d’autant plus inacceptable que pendant la campagne électorale, les dirigeants du MPP avaient invoqué leur expérience et leur connaissance de l’Etat comme étant des atouts indispensables pour relancer rapidement la machine administrative et redynamiser dans un bref délai l’activité économique.
Politique sécuritaire, réforme fiscale juste, équitable et sociale, lutte contre la corruption, les crimes économiques et politiques, le soutien financier à l’entreprenariat des femmes, la crise du système universitaire avec des calendriers instables, apurement nécessaire de la dette intérieure pour donner du souffle aux entreprises, l’indispensable dialogue social avec les partenaires sociaux, etc., sur tous ces points, bien malin pourrait nous dire où le MPP et ses alliés conduisent les Burkinabè.
De sensibilité socialiste, héritier des luttes de transformations sociales dans notre pays et ailleurs, le MLN-BF Groupe Majoritaire du PDP/PS invite incessamment le gouvernement à s’attaquer de front aux freins structurels qui bloquent l’activité économique dans notre pays, à démanteler tous les archaïsmes hérités de la gouvernance Compaoré et mettre en place une vraie politique en faveur de jeunes et des femmes.
Si le recrutement des diplômés du supérieur est une bonne initiative, le MLN-BF reste réservé sur le niveau BAC+2 requis pour dispenser des cours dans les collèges. On ne peut pas regretter la baisse du niveau de nos enfants, et dans le même temps miser sur la quantité au détriment de la qualité.
Face aux enjeux du futur, à l’urgence de doter nos jeunes de compétences dans tous les domaines, à les préparer au monde de demain, le MLN-BF invite le gouvernement à passer de la politique d’annonce aux actes. Le temps urge.
NAA AN LAARA AN SAARA !

Françoise Toé

N.B : le surtitre et le titre sont du site
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