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Alpha Barry sur l’accueil du président en France: «Il faut dédramatiser la situation»
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  FasoZine
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur




L’acceuil du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré en France par l’ambassadeur de France au Burkina Faso a indigné nombre de Burkinabè sur les réseaux sociaux. Interrogé par la RTB télé ce mardi, Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères invite à dédramatiser. Voici ses explications.

«Il faut dédramatiser la question. Ce n’est pas quelque chose de particulier. C’est une tradition. Je voudrais rappeler que, lors de la dernière visite de Blaise Comporé en 2012, il a été acceuilli par l’ambassadeur Emmanuel Beth, qui était ambassadeur de France au Burkina Faso. Quand Michel Kafando a effectué une visite en mai 2015, il a été acceuilli par notre ambassadeur Eric Tiaré. Pareil pour IBK (le président du Mali, Ndlr) en octobre 2015, qui a été acceulli par son propre ambassadeur. Les exemples sont nombreux. En fait, dans la tradition française, l’acceuil à l’aéroport est quelque chose de simplifié.

Soit c’est par l’ambassadeur, soit c’est par un agent du protocole. Maitenant, il peut y avoir d’autres considérations avec d’autres acceuils un peu différents. Le plus importants, c’est dans le contenu de la visite. Et dans le contenu de cette visite du président Roch Kaboré, on a bien vu que, non seulement il est reçu à l’Elysée, mais aussi à Matignon, à l’Assemblée nationale par le président de cette institution avec un déjeuner. Et je ne parle même pas des autres aspects de la visite.

Dans le fond, les Africains peuvent avoir raison, puisque ce n’est pas une question qui se pose seulement aux Burkinabè. Même si, il y a 33 ans, le président Thomas Sankara s’en était offusqué, cela ne l’a pas empêché de bien recevoir François Mitterrand à Ouagadougou. Nous sommes des Africains, nous avons nos traditions d’acceuil, et nous devrions pouvoir continuer avec ses traditions-là. (…) Là, en France, c’est une visite de travail, qui est différente d’une visite officielle. Dans le cadre d’une visite de travail, l’acceuil est simplifiée.»

DTS
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