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100 jours du président KABORE/ Développement du secteur routier : les grandes ambitions de Roch Marc Christian Kaboré
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Sidwaya
Bitumage
© aOuaga.com par A.O
Bitumage de routes dans le Centre-Ouest : le Premier ministre sur le chantier de l`axe Sabou-Koudougou-Didyr
Vendredi 21 février 2014. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a visité le chantier de bitumage de la route Sabou-Koudougou-Didyr dans la région du Centre-Ouest, longue de 80 km, et financé par les Etats-Unis d`Amérique à travers le Millenium challenge corporation (MCC)




Dans son programme quinquennal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, accorde une part importante au développement du secteur routier de notre pays. Il envisage réaliser, le temps de son mandat, 5000 kilomètres de pistes rurales.

Le réseau des infrastructures de transport au Burkina est composé de 15 272 Km de routes classées, dont 3 461 km de routes bitumées et 11 811 km de routes en terre, 46 095 km de pistes rurales, 622 km de chemin de fer et 2 aéroports internationaux. Face à un tel tableau, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est engagé, dans son programme de société, à accélérer le désenclavement des régions isolées, en vue de renforcer la sécurité routière, faciliter la mobilité des personnes, des biens et des services. Toutes choses qui sont indispensables à l’essor économique du Burkina Faso. Ainsi, en matière de transport routier interurbain et international, la tâche du gouvernement de Paul Kaba Thiéba vise, d’une part, à assurer la connectivité intérieure pour intégrer les marchés et d’autre part, à désenclaver le pays pour réduire les coûts de production, avec à la clé un accroissement de la compétitivité économique. Et pour les cinq prochaines années, le gouvernement entend réaliser 5 000 km de pistes rurales, dont 1000 km dès 2016, en privilégiant les zones de production enclavées. Il engagera également un programme de bitumage couvrant 2850 km. Les projets routiers, dont le financement est acquis et qui devraient démarrer en 2016, sont les travaux de construction et de bitumage de la route Kongoussi-Djibo (96 km), de la route Dédougou – Tougan (91 km), de la route Didyr – Toma –Tougan (84 km), de la route entre Guiba-Garango (72km) et celui de Kantchari – Diapaga – Tansarga – frontière du Bénin (140 km). Aussi, l’Etat a promis, au cours de l’année 2016, d’entreprendre, dans le cadre du partenariat public-privé, la construction de l’autoroute Ouaga–frontière de la Côte d’Ivoire.
A cet effet, le ministre des Infrastructures, Eric Wendmanegda Bougouma, a été instruit, au Conseil des ministres du 24 février 2016, de prendre les dispositions idoines, pour le démarrage effectif des travaux d’entretien d’urgence et périodique du réseau routier national. Comme pour joindre l’acte à la parole, le ministre en charge du secteur routier a effectué une série de visites de terrain, du 29 mars au 2 avril 2016, en vue de constater l’état des routes. Ces sorties ont concerné les tronçons Ouagadougou-Koudougou, Bobo-Dioulasso-Banfora-Niangoloko et Taparko-Bogandé-Bilanga. Sans vouloir sombrer dans un pessimisme béat, l’initiative pourrait s’apparenter à une goutte d’eau dans la mer, tant le chantier est immense. Trois mois après la nomination du Premier ministre Paul Kaba Thiéba, les travaux prévus peinent véritablement à démarrer. Serait-ce la lourdeur et la lenteur dans le décaissement des fonds qui posent problème ? Où la rigueur qui entoure désormais les appels d’offres, comme le susurrent certaines langues ? Ce sont autant d’interrogations qui taraudent l’esprit des Burkinabè. Une chose est sûre, les populations, avec au premier plan les opérateurs économiques, languissent de voir le réseau routier du «pays des Hommes intègres» faire peau neuve. A l’issue de ces 100 jours, il appartient donc au chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, d’enclencher le processus de mise en œuvre du programme présidentiel, notamment dans son versant infrastructures routières. Il y va de l’avenir du Burkina Faso. Ne dit-on pas que la route du développement passe par le développement de la route ?


Fleur BIRBA
fleurbirba@gmail.com
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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