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Roch Marc Christian Kaboré reçu à l’Elysée
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Sidwaya
Le
© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est arrivé le lundi 4 avril 2016 en fin d’après-midi à Paris pour une visite officielle de soixante-douze heures




Au premier jour de sa visite de travail en France, le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s‘est entretenu ce matin à l’Elysée avec son homologue français François Hollande. Plus de trente minutes d’entretien ont certainement permis aux deux Chefs d’Etat d’aborder des sujets divers, touchant aux intérêts de leurs pays respectifs, et au cœur de leur coopération.
A l’issue de l’entretien, un accord de financement entre l’Agence française de développement et l’Office Nntional de l’eau et de l’assainissement, l’opérateur national burkinabè de l’eau, a été signé. Face à la presse, les deux présidents ont fait des déclarations. François Hollande a souligné que le Président Roch Marc Christian Kaboré a été élu «dans des conditions qui font honneur à la démocratie burkinabè», avant de revisiter le contexte précaire qui avait été celui du pays des Hommes intègres, ces deux dernières années. Il a réaffirmé la volonté de la France de se tenir aux côtés du peuple burkinabè, pour relever les défis qui se poseront dans le futur, tant sur le plan économique que sur le plan du renforcement de la démocratie et de la sécurité. Il a mis en exergue la coopération de la France avec la sous-région ouest-africaine, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Pour sa part, Roch Marc Christian Kaboré estime que le terrorisme est devenu un phénomène mondial auquel aucun pays n’échappe, et que les populations doivent l’intégrer désormais dans leur quotidien. Sur le plan de la coopération bilatérale, il a salué l’accompagnement de la France, et rappelé aux hommes de médias, que les échéances importantes pour son pays restent la tenue des prochaines élections municipales, la justice et la réconciliation pour apaiser les cœurs meurtris.
Il n’a pas manqué de souligner les réformes politiques et institutionnelles qui seront bientôt engagées, afin de creuser des sillons stables pour un bon exercice de la gouvernance politique.


R. A. B/A. B, Ambassade du Burkina Faso à Paris
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