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Roch Kaboré et ses ministres travaillent, mais sans salaire
Publié le mardi 5 avril 2016  |  Africahotnews.com
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© AFP par MIGUEL MEDINA
Visite du Premier ministre français Manuel Valls au Burkina
Samedi 20 février 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre français Manuel Valls visite le Burkina Faso sur la deuxième étape d`une tournée en Afrique de l`Ouest. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso




Depuis trois mois, ni le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, ni son gouvernement n’ont reçu un seul franc comme salaire, pour le travail qu’ils accomplissent. C’est ce qu’a indiqué le numéro 1 du pays des " hommes intègres ", lors d’une conférence de presse 100 jours après sa prise de pouvoir.

Ce dimanche 3 avril marquait le 100 ème jour de l’accession du chef d’état à la magistrature suprême du président Roch Marc Christian Kaboré. A cette occasion, le premier burkinabè était face à la presse à Bobo-Dioulasso, où plusieurs sujets dont le train de vie des autorités du pays ont été abordés.

Précisément sur ce point, le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a réaffirmé son engagement à réduire le train de vie de l’Etat. " Je peux vous dire que depuis que nous avons commencé à travailler depuis le 12 janvier, les ministres sont là, je peux vous dire que personne n’a touché un franc de salaire jusqu’au moment où je vous parle. Il est bon de le savoir", a-t-il déclaré.
" Même si vous voyez de temps en temps que nous sommes en cravate, on est en cravate malgré nous. Mais on est là pour le travail", rassure-t-il.

Pour ainsi dire, le gouvernement burkinabè travaille depuis près de trois mois sans salaire.

Lors de cette conférence, les questions de l’ultimatum du Collectif syndical CGT-B, le sort de l’ancien Premier ministre Isaac ZIDA, les écoutes téléphoniques, les réformes politiques, les koglwéogo, le déploiement du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) française au Burkina, le barrage de Samandéni ont entre autres ont été passé au crible.

Rappelons que le dernier conseil des ministres a décidé de plafonner les dépenses des crédits de communication à 400.000 F CFA par mois, pour le président et le gouvernement. Pour les institutions et d’autres personnalités ayant rang de ministre le crédit de communication a été limité à 200.000 F CFA.




Alice L.


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