Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne "est en vigueur", selon le chef de l’Etat burkinabè
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Alerte Info
26
© présidence CI par DR
26 ème Sommet de l`Union Africaine : entretien du président ivoirien avec son homologue Roch Christian Marc KABORE
Vendredi 29 Janvier 2016. Addis-Abeba (Éthiopie). S.E.M. Alassane OUATTARA, président de la Côte d’Ivoire s’entretient avec S.E.M. Roch Christian Marc KABORE, Président du Faso




Le mandat d’arrêt international émis début janvier contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, accusé d’être impliqué dans la tentative de coup d’Etat de septembre au Burkina est toujours "en vigueur", selon le chef de l’Etat burkinabè Roch Kaboré, face à la presse dimanche à Bobo dans la partie Ouest du Burkina.


"Jusqu'à preuve du contraire" le mandat d’arrêt contre M. Soro "est en vigueur", a dit le président Kaboré pour qui "malgré tout, les rapports entre le Burkina et la Côte d’Ivoire sont excellents".

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 au Burkina depuis la diffusion le 12 novembre 2015 sur Internet d’un enregistrement sonore présenté comme une conversation entre lui et Djibril Bassolé, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch du général Diendéré.

Fin janvier le président burkinabè Roch Kaboré marquait son "accord pour un règlement diplomatique" de l’affaire mettant en cause Guillaume Soro.

"Nous (…) explorons évidemment la voie diplomatique pour régler cette question parce que nous pensons que des mandats d’arrêt, adressé soit à des Burkinabè ou au président de l’Assemblée nationale ivoirienne ne doivent pas altérer les rapports d’amitié et de fraternité qui existent entre le peuple ivoirien et (celui) du Burkina", a expliqué M. Kaboré.

Pour lui les deux pays sortiront "perdants" si toutefois un conflit les opposait. "C’est pourquoi nous insistons que la voie diplomatique doit être explorée et ça doit être une voie sur laquelle nous devons être engagés", a-t-il poursuivi.

Depuis le début de l’affaire, la présidence ivoirienne s’étonnant que "le document ait été émis au mépris des règles, us et coutumes en la matière" a souhaité le régler par "voie diplomatique", dans une déclaration.

DZO
Commentaires