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Burkina: le président Kaboré satisfait de ses 100 premiers jours de gouvernance
Publié le lundi 4 avril 2016  |  AIB
Conférence
© RTB par DR
Conférence de presse du Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE sur 100 jours de sa prise de pouvoir
Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE a animé une conférence de presse ce dimanche 3 avril 2016 à Bobo-Dioulasso. Cette conférence s’est tenue dans le cadre des 100 jours de sa prise de pouvoir Roch Marc Christian KABORE.




Bobo-Dioulasso - Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, qui cumulera le 6 avril prochain, 100 jours à la tête du pays, a dressé dimanche, un bilan satisfaisant de sa gouvernance. Il a également promis de respecter ses engagements afin de mériter la confiance des populations.

Le mercredi 6 avril 2016, cela va faire cent jours que Roch Marc Christian Kaboré a été élu président du Burkina Faso, à l’issue d’une élection présidentielle organisée le 29 novembre 2015.

Avant de s’envoler lundi pour la France, le président a fait le bilan de gouvernance, le dimanche 3 avril 2016, devant un parterre de journalistes à Bobo-Dioulasso (ouest, 365km).

Actualité nationale, sous-régionale et internationale sont les axes autour desquels les journalistes ont posé des questions. Sur le plan national, les hommes de médias sont revenus sur la sécurité, surtout après l’attaque terroriste du 15 janvier à Ouagadougou et dans un contexte où les populations veulent se protéger elles-mêmes à travers les structures d’autodéfense «Kolgwéogo».

Le président Kaboré a, ce faisant, indiqué qu’un dispositif sécuritaire est mis en place depuis l’attaque terroriste.

Il y a eu aussi la création de l’Agence nationale de renseignements et le déploiement des forces de défense et de sécurité sur le terrain.

Roch Marc Christian Kaboré a saisi cette occasion pour appeler les citoyens à un changement de comportement et à travailler de concert avec les forces de défense et de sécurité.

Dans la même veine, le président a fait comprendre que les structures d’autodéfense peuvent y contribuer.

Cependant, elles ne peuvent ni juger, ni prélever des taxes. «Nous sommes dans une république. Nous n’allons pas laisser ces dérives qui vont à l’encontre des droits de l’homme», a insisté le président Roch Marc Christian Kaboré.

Les journalistes se sont intéressés à la gestion de la Transition (nov. 2014 à décembre 2015), notamment l’audit, l’état du trésor public, le cas du général de division Yacouba Isaac Zida, l’authentification des présumées écoutes téléphoniques entre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro et le général Djibrill Bassolé, et le mandat d’arrêt contre M. Soro, lancé par la justice militaire.

Pour les questions relevant de la justice, le président a précisé qu’il y a séparation de pouvoirs. Par conséquent, il revient à la justice militaire de travailler sur ces questions. Néanmoins, il a rappelé la volonté de passer par voie diplomatique pour lever les brouilles entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Le président Kaboré a même confié aux journalistes, qu’il n’a pas été consulté par la justice militaire dans le cadre du mandat d’arrêt contre M. Soro.

Sur l’affaire Zida, le président Kaboré a indiqué qu’il n’appartient pas à son gouvernement de remettre en cause son grade de général de division.

Cependant, c’est avec surprise qu’il a vu la nomination de Zida comme ambassadeur aux Etats-Unis d’Amérique dans le journal officiel.

Chose qui n’a pas été faite ni pendant la Transition, ni par lui non plus. «Un ambassadeur se nomme en Conseil des ministres», a déclaré le président Kaboré, qui a par ailleurs fait savoir que le général Zida, actuellement hors du Burkina Faso, n’a d’autre choix que de rentrer au pays.

«Le général Zida a demandé une permission qui a expiré le 19 mars dernier. Il n’a pas de choix que de rentrer. Nous n’avons pas besoin de lui faire une injonction», a-t-il clarifié.

Les surprises, il y en a eu un peu beaucoup pendant ces cent jours. Parce qu’après la nomination de Zida au poste d’ambassadeur, le lancement du mandat d’arrêt contre M. Soro, le président dit avoir été surpris d’apprendre l’arrivée du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale de France (GIGN) au Burkina Faso.

«Nous avons appris l’information sur France inter. Nous ne sommes pas concernés. Nous n’avons pas été saisi et nous avons dit notre mécontentement à l’ambassadeur de France», a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, qui somme toute, a promis de respecter ses engagementsenvers le peuple burkinabè.

Agence d’Information du Burkina

rpo/taa
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