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Réseau routier au Centre-Ouest : le ministre des Infrastructures constate les dégâts
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Sidwaya




Le ministre des Infrastructures, Eric Wendmanegda Bougouma, a effectué une sortie de terrain le 29 mars dans la province du Boulkiemdé au Centre-Ouest afin de constater l’état des routes dans la région. Il était accompagné du directeur général de l’entretien routier, Paul Yago, du directeur général des infrastructures routières, Vincent de Paul Dabiré et du directeur régional des infrastructures du Centre-Ouest, Inoussa Ouédraogo. Ensemble, ils ont constaté l’état des tronçons Poa-Saria-Villy-Koudougou et quelques routes à l’intérieur de la ville de Koudougou.

Au Centre-Ouest comme partout ailleurs dans les autres régions, en dehors de la santé et l’eau, rien n’est aussi préoccupant pour les populations que la question cruciale des routes. Aussi, le ministère en charge des infrastructures entend réhabiliter au cours de cette année 2016, dans le cadre du programme national d’entretien routier et le programme national de construction de 1000 kilomètres de pistes, certaines routes.C’est ce qui justifie la sortie du ministre des Infrastructures, Eric Bougouma afin de constater lui-même ce qu’il y a comme travail à faire. A son arrivée dans la province du Boulkiemdé, il a été accueilli à Poa par les élus de la province, notamment les députés Urbain Yaméogo, Rokia Rouamba et Assétou Fofana. A partir de là, le ministre a commencé à visiter le tronçon Poa-Saria-Koudougou. A son premier arrêt à Saria, c’est une population nombreuse qui est sortie pour saluer la venue du ministre et souhaité la réhabilitation effective de la route. Doléance que le ministre a religieusement écoutée avant de donner assurance à ses interlocuteurs que quelque chose sera faite avant la saison des pluies. Une déclaration qui a suscité une joie immense dans le village au regard de la dégradation avancée de la route qui cause de réelles difficultés aux usagers en toute saison. Puis le ministre et sa délégation mettent le cap sur Villy. A la place publique du village, la mobilisation pour recevoir celui qui pourrait sortir le village du bourbier est forte. Les notables du village par la voix de leur porte-parole, décrit rapidement leurs souffrances à monsieur le ministre des infrastructures. Après les échanges, le ministre visite effectivement le tronçon Villy à la jonction du goudron à l’entrée de Koudougou. Il constate avec l’ensemble de ses techniciens, que c’est une route qui est en très mauvais état. Au niveau du pont, pour ceux qui connaissent cette route, la désolation est totale. Même ce 29 mars, il y avait de réelles difficultés à traverser cet ouvrage. Là, le ministre interpelle son directeur régional et donne des instructions pour un renforcement conséquent de l’ouvrage. Entre techniciens, chacun a donné son point de vue sur ce qui peut être fait afin que le village ne soit plus coupé du reste du pays en cas de pluie.

En ville, on n’est pas mieux qu’au village

Dans la ville de Koudougou, le ministre a été conduit sur quelques artères par les députés et quelques personnes-ressources. Et c’est le secteur n°5 qui accueille en premier, la délégation ministériel. Là, c’est une route principale du secteur, confrontée à la furia des eaux en hivernage que le ministre est allé constater.Pendant plus d’une demi-heure, le ministre Bougouma et ses principaux collaborateurs ont bien observé l’état de la route, échangé sur ce qui peut être fait, avant de donner une assurance ferme aux habitants du secteur que des travaux seront entrepris très bientôt avant la saison des pluies, surtout que cette route mène directement au CSPS du secteur. Du secteur n°5, la délégation se rend au secteur n°6 où une autre situation encore pire s’est donnée en spectacle au ministre et à sa délégation. Il s’agit de la route qui mène au village de Palogo, le village des Guissou. Sur une bonne partie de cette route, on peut observer qu’en lieu et place de la route, c’est un marigot qui se présente aux usagers, obligeant ces derniers à empiéter sur des parcelles d’habitation. Après des concertations entre techniciens, promesse a été faite que cette route fasse partie des priorités. La dernière étape visitée par le ministre a été la route entre Palogo-secteur et Palogo-village. Une route bien dégradée et qui fait partie des travaux à entreprendre au cours de cette année 2016 dans le cadre de l’entretien du réseau routier national. Après avoir parcouru le tronçon, le ministre Eric Bougouma s’est rendu à l’école de Palogo-village où il a eu un entretien avec les notables du village. Un entretien au cours duquel, assurance leur a été donnée que la route sera réhabilitée afin de désenclaver le village qui éprouve des difficultés en hivernage pour rallier Koudougou.

Les HIMO pour l’entretien des routes !

Ce sera ensuite un bref entretien que le ministre Bougouma a eu avec le directeur régional qu’entourait tout son personnel à la direction régionale à Koudougou. Le ministre a prévenu qu’il sera sans pitié pour celui qui ne fera pas son boulot. Selon lui, le gouvernement a adopté en conseil des ministres, un vaste programme national routier qui est un programme d’entretien de tout le réseau routier national. «Et avant de commencer les travaux, il a tenu à venir constater l’étendue de la situation de ce réseau et le constat fait est que le réseau est en très mauvais état, aussi bien les pistes que les ouvrages de franchissement. C’est donc un défi que le département doit pouvoir relever et chacun de vous a sa part de responsabilité», a signifié le ministre à ses agents de Koudougou.Il a indiqué que grâce aux partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, le programme Haute intensité à main-d’œuvre (HIMO) va démarrer bientôt les travaux d’entretien, de telle sorte que la saison des pluies ne soit plus une hantise pour les populations. «Le programme national d’entretien routier et le programme national de construction de 1000 kilomètres de pistes cette année est en marche et nous devons nous donner les moyens pour que les parties qui nécessitent des interventions urgentes puissent bénéficier de ces interventions. Nous avons un programme financé par la Banque mondiale qui nous permet de recruter plus de 9000 personnes sur l’ensemble des 13 régions afin de soutenir les travaux d’entretien du réseau routier et la région du Centre-Ouest doit bénéficier environ de 300 personnes», a rassuré M. Bougouma.

François KABORE
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