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Le collectif des syndicats du Burkina Faso menace d’aller en grève
Publié le samedi 2 avril 2016  |  Agence de Presse Africaine
Engagements
© aOuaga.com par Séni Dabo
Engagements de la rencontre gouvernement/syndicats de 2015 : le collectif CGT-B exige un chronogramme de mise en oeuvre
Jeudi 31 mars 2016. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. Le collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) a animé une conférence de presse pour exiger du gouvernement un chronogramme de mise en oeuvre des engagements pris dans le cadre des négociations gouvernement/syndicats de 2015




Le collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), fort de six syndicats, a menacé, jeudi à Ouagadougou, d’aller en grève ‘’si le gouvernement ne précise pas aux organisations syndicales, un chronogramme de mise en œuvre des engagements pris ».
Le collectif qui donnait une conférence de presse a dans un premier temps listé les engagements pris par le gouvernement burkinabè en septembre 2015, insistant notamment sur l’application de la loi 081 relative au statut général de la Fonction publique.

Il donne une semaine au gouvernement pour qu’il livre un chronogramme de mise œuvre des engagements contenus dans le communiqué final de la rencontre Gouvernement/Syndicats, du 11 septembre 2015.

Ces engagements portent sur, entre autres, la relecture de la loi 028 portant code du travail, l’annulation de l’impact de l’IUTS sur les primes et indemnités dans le privé, la baisse des prix des loyers dans les marchés, la diminution des prix des hydrocarbures et l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique.

Selon Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B et porte-parole du Collectif, le gouvernement, à travers le ministre de la Fonction publique lors d’une rencontre le 26 février 2016, avait promis remettre ce chronogramme le 15 mars 2016.

Il précise que l’ultimatum d’une semaine n’est pas synonyme de rupture de dialogue avec le gouvernement.

‘’Nous voulons un dialogue social où les acteurs se respectent (…) Mais si les actes ne corroborent pas avec ce qu’on dit, nous allons prendre nos responsabilités », a menacé M. Bazié.
Depuis un certain temps, les grèves son devenues récurrentes dans plusieurs secteurs d’activités au Burkina Faso.

Au cours de ce mois de mars, les trois syndicats des magistrats burkinabè avaient annoncé une grève illimitée, avant de la lever, suite à l’adoption de décrets en leur faveur.
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