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Burkina: Deux inculpés dans l’affaire du putsch du 16 septembre libérés en raison de l’avancement de l’enquête
Publié le vendredi 1 avril 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo

Mercredi 23 décembre 2015.. Ouagadougou. La direction de la justice militaire a animé une conférence de presse pour faire le point de l`instruction des dossiers Thomas Sankara et du putsch du 16 septembre et jours suivants. Photo : colonel Sita Sangaré, directeur de la justice militaire




L’ex-ministre burkinabè des Sports Yacouba Ouédraogo et la journaliste de la télévision privée BF1 ont été remis en "liberté provisoire" en raison de l’avancement de l’enquête sur le putsch du 16 septembre 2015 perpétré par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a indiqué vendredi l’autorité de la justice militaire le colonel Sita Sangaré à ALERTE INFO.

Mme Yoda sortie de prison mercredi et M. Ouédraogo, par ailleurs président de l’Union pour un Burkina Nouveau (UBN) ont été libérés car le "juge a estimé que les enquêtes sur les dossiers du coup d’Etat ont avancé", a signifié M. Sangaré, ajoutant qu’ils doivent se signaler de façon périodique à la justice.

Le directeur de la justice militaire burkinabè Sita Sangaré a expliqué que la journaliste et l’ex-ministre des Sports, proche de l’ex-président Blaise Compaoré contraint à la démission le 31 octobre 2014, ont été détenus (à peu près six mois durant) pour que des pistes de l’enquête ne soient pas brouillées".

A tout moment le juge peut convoquer ces deux à "répondre à la justice sur l’affaire du putsch" notamment, a conclu M. Sangaré.

Caroline Yoda et Yacouba Ouédraogo ont été détenus à la Maison d’Arrêt et de Correction de l’Armée à Ouagadougou pour "complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat, complicité de destruction aggravée de biens, complicité de meurtre, de coups et blessures volontaires et d’association de malfaiteurs".

Après le putsch avorté du 16 septembre 2015 qui a remis en cause le gouvernement de la transition, plus d’une vingtaine de personnes, civiles et militaires dont le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, ont été mis aux arrêts en attendant leur jugement.

BBO
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