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Fonction publique burkinabè: Le syndicat des travailleurs dénonce des "velléités de remise en cause" de certains de ses acquis de la transition
Publié le vendredi 1 avril 2016  |  Alerte Info
Engagements
© aOuaga.com par Séni Dabo
Engagements de la rencontre gouvernement/syndicats de 2015 : le collectif CGT-B exige un chronogramme de mise en oeuvre
Jeudi 31 mars 2016. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. Le collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) a animé une conférence de presse pour exiger du gouvernement un chronogramme de mise en oeuvre des engagements pris dans le cadre des négociations gouvernement/syndicats de 2015. Photo : Bassolma Bazié, porte-parole du collectif CGT-B




La Confédération générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B) dénonce des "velléités de remise en cause de l’engagement relatif à la mise en œuvre des lois notamment la loi 081 du 24 novembre 2015" qui vise l’amélioration des conditions de vie des salariés de la Fonction publique, a dit jeudi son secrétaire général Bassolma Bazié, face à la presse à Ouagadougou.
Les travailleurs burkinabè attendent dans une "léthargie et cacophonie, la mise en œuvre des engagements du communiqué final, notamment la loi 081 relative au statut général de la Fonction publique", a déclaré M. Bazié.

Assisté d’une dizaine de responsables syndicaux, le premier responsable des travailleurs de la Fonction publique a condamné "fermement la violation et la lenteur" de l’application des textes dont la "rédaction de la loi 028 portant code du travail, l’annulation de l’impact de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités dans le privé, la baisse des prix des loyers dans les marchés et la diminution des prix des hydrocarbures".

"Si dans un délai d’une semaine rien n’est fait, le CGT-B, seul ou dans le cadre de l’Union d’Action syndicale (UAS) déposera un préavis de grève", a-t-il mis en garde, invitant le gouvernement du banquier Paul Kaba Thiéba mis en place mi-janvier, à prendre des solutions concrètes en vue de satisfaire les points d’accords pris sous la transition.

Le 25 février, à l’issue de la rencontre entrant dans le cadre du dialogue Gouvernement/Syndicat, les deux parties avaient arrêté qu’"au 15 mars au plus tard, les organisations syndicales recevraient un chronogramme précis de mise en œuvre des engagements pris dans le communiqué final" du 24 septembre 2015, a rappelé le porte-parole des travailleurs Bassolma Bazié, attendant "toujours ce chronogramme".

Les nouvelles autorités dont le président Roch Marc Christian Kaboré, élu le 29 novembre dernier après treize mois de transition à la suite de la démission forcée de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 sous la pression de la rue, ont déploré le fait que le gouvernement de la transition qui a satisfait ces points notamment la loi 081 portant statut général de la Fonction publique, "n’a pas budgétisé" cette mesure.

Le 16 septembre 2015, à la suite du coup d’Etat de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre le gouvernement de la transition, le CGT-B a lancé un mot d’ordre de grève illimité qui a fortement paralysé l’administration publique surtout à l’intérieur du pays.



BBO
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