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Burkina : en colère, Soumane Touré règle les comptes du pouvoir mais oublie Compaoré
Publié le vendredi 1 avril 2016  |  Afrique sur 7
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PITJ fait sa rentrée par une conférence de presse
Mercredi 30 mars 2016. Ouagadougou. Le Parti de l`indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique par une conférence de presse animée par son secrétaire général Soumane Touré




Soumane Touré en veut terriblement à toute la classe politique burkinabè. La rentrée politique du PITJ, ce mercredi 30 mars, était l’occasion toute trouvée pour le Secrétaire général de ce parti de déverser sa bile sur l’ensemble des acteurs politiques qu’il accuse d’avoir piétiné la Constitution du Burkina Faso, à en croire aOuaga.com.

Soumane Touré n’a véritablement pas été tendre, aussi bien avec les autorités de transition qu’avec le régime en place. Au cours de la rentrée politique du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ), en tant que Secrétaire général, il n’a pas dérogé à sa verve qu’on lui connait. Parlant de Michel Kafando et des autres responsable de la Transition, il a été formel : « Aucune assemblée dérivée ne peut modifier la volonté première du constituant originel qu’est le peuple. Tous ceux qui ont contribué à la rédaction et à l’adoption de la charte de la transition doivent être poursuivis. »

Soumane Touré préconise que les partis politiques et les organisations de la société civile soient également tenus pour responsables pour « complicité d’atteinte à la Constitution ». Il va même plus loin en demandant une annulation rétroactive des actes et décisions pris sous l’ère de la transition. Encouragé par un tonnerre d’applaudissements de ses partisans qui ont effectué le déplacement, l’héritier de feu Amirou Thiombiano (le fondateur du parti) a vertement allumé le président Roch Kaboré qu’il accuse de vouloir couvrir son crime « d’atteinte à la Constitution de la IVe République » en optant pour une Ve République.

Encouragé par cette atmosphère survoltée, le désormais farouche défenseur de la Constitution burkinabè a voulu tenter un autre coup de poker. Il a demandé le retour au bercail de l’ex-dictateur Blaise Compaoré ainsi que les exilés issus du défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
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