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Le Sénat est ‘’inutile’’, selon le chef de l’opposition burkinabè
Publié le mardi 2 juillet 2013   |  Agence de Presse Africaine


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse après la marche de l`opposition contre le sénat
Samedi 29 juin 2013. Ouagadougou. Conférence de presse après la marche de protestation contre la mise en place du Sénat et contre la vie chère sur toute l`étendue du territoire national.


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Le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-B), Zéphirin Diabré, estime, dans un message rendu public lundi, que le Sénat, deuxième chambre parlementaire au Burkina Faso, ‘’est une institution inutile parce qu’elle n’apportera aucune valeur ajoutée à notre appareil législatif’’.

Selon Zéphirin Diabré, ‘'l'incompréhension des populations burkinabè a récemment franchi un nouveau cap lorsque, le 21 Mai 2013, la majorité présidentielle a voté une loi qui consacre la mise en place d'un Sénat''.
Pour lui, cette nouvelle institution est inutile parce qu'elle n'apportera aucune valeur ajoutée à l'appareil législatif du Burkina Faso.

‘'Elle est surtout budgétivore, puisqu'elle coûtera 36 Milliards de francs CFA pour sa première mandature ‘', écrit le CFOP-B, ajoutant que de plus, ce Sénat, qui exclut les jeunes et les femmes, n'assurera ni l'élargissement de la base de la démocratie ni la représentation des collectivités territoriales.

''De notre point de vue, ce qui fait la qualité d'un système démocratique, ce n'est pas la multiplication des institutions à l'infini, mais plutôt la saine observance des règles du jeu démocratique'', souligne M. Diabré, ajoutant que le Burkina Faso dispose déjà de toutes les institutions formelles de la démocratie et qu'''il serait plus judicieux de les faire mieux fonctionner et de consacrer les maigres ressources du pays pour résoudre les problèmes des populations''.

Les partis de l'opposition politique au Burkina Faso ont organisé samedi dernier une Journée nationale de protestation citoyenne contre la politique du gouvernement.

La manifestation a été réprimée par les forces de l'ordre qui ont eu recours aux grenades lacrymogènes pour disperser la foule des marcheurs, faisant des blessés.

Finalement, le représentant du Premier ministre qui devait recevoir le message des organisateurs de la marche, afin de le transmettre à qui de droit, n'a pas pu récupérer le document.

C'est par voie de presse que le message a été rendu public.

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