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Séjour du Premier ministre à Bobo-Dioulasso: Paul Kaba Thiéba était face aux forces vives des Hauts-Bassins
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  Sidwaya
Dialogue
© aOuaga.com par A.O
Dialogue social : le Premier ministre rencontre les syndicats
Mardi 23 février 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu une séance de travail avec les responsables des différents syndicaux à la Primature




En séjour à Bobo-Dioulasso pour la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a échangé, dans l’après-midi du dimanche 27 mars 2016, avec les forces vives de la région des Hauts-Bassins. Le chef du gouvernement a dit être venu expliquer la vision politique des nouvelles autorités du Burkina Faso, et recueillir les critiques ainsi que les suggestions des populations.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, se rapproche de plus en plus des populations de la région des Hauts-Bassins. En séjour à Bobo-Dioulasso pour la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), il a, en effet, échangé, dans l’après-midi du dimanche 27 mars 2016, avec les forces vives de la région. L’objectif de ce face à face était d’exposer une fois de plus, la vision politique du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, aux populations. De plus, le chef de l’exécutif a dit être venu recueillir des critiques et suggestions pour mener à bien sa mission. Dans son adresse aux populations, M. Thiéba a rendu un hommage à la jeunesse de la cité de Sya pour sa détermination pendant l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, et contre le putsch du 16 septembre 2015.

Au sujet de sa nomination, il a indiqué que c’est le programme de société du président du Faso qui l’a convaincu à occuper le poste de chef du gouvernement. « C’est une politique qui cherche à résoudre les problèmes dans le fond », a-t-il souligné. Dès sa prise de fonction, le Premier ministre a été confronté à plusieurs difficultés. Ainsi, il est revenu sur les attaques terroristes du 15 janvier 2015 à Ouagadougou. Selon lui cette situation a montré que des difficultés existent dans le maintien de la sécurité. Du point de vue économique, le Premier ministre a affirmé sans détour que la situation n’est pas bonne. Car le gouvernement sous la Transition a fait beaucoup de promesses parmi lesquelles la révision de la loi 013, a-t-il souligné. Pour honorer ces engagements, le gouvernement a décidé de préparer une loi rectificative du budget de l’Etat gestion 2016, a-t-il affirmé. Par ailleurs, le Premier ministre a laissé entendre que pour régler les problèmes économiques, son gouvernement compte changer la gouvernance.

« Il s’agit de mettre fin à la corruption, à la fraude, et réduire le train de vie de l’Etat. Le gouvernement compte entre autres, assainir l’environnement des affaires et mettre l’accent sur le capital humain », a-t-il dit. Après son intervention, des questions et des suggestions ont fusé de partout dans la salle. Elles ont porté entre autres, sur les actions à mener par les autorités afin de permettre à Bobo-Dioulasso d’occuper véritablement sa place de capitale économique. De l’avis de certains intervenants, les Bobolais ne demandent pas au gouvernement de venir leur distribuer de l’argent, mais ils lui demandent de permettre à l’aéroport, au barrage de Samendéni et à certaines unités industrielles d’être opérationnels. Les travaux de bitumage de l’avenue Nelson Mandela qui n’avancent pas se sont invités aux échanges. Le chef du gouvernement a promis que la question sera résolue dans les mois à venir.

Quant à la situation qui prévaut au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou, le chef du gouvernement a promis prendre des mesures pour résoudre certains problèmes. Aussi a-t-il révélé qu’une réflexion est en cours pour maintenir les médecins dans les hôpitaux publics. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Attiou, a traduit sa reconnaissance au Premier ministre pour ces échanges. Pour lui, ils renforcent le dialogue social. Par ailleurs, M. Attiou a souligné que Bobo-Dioulasso longtemps considérée comme la capitale économique, est confrontée à plusieurs difficultés.


Boubié Gérard BAYALA
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