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Sidwaya N° 7449 du 1/7/2013

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Programme d’investissement forestier : La dernière ligne droite
Publié le lundi 1 juillet 2013   |  Sidwaya




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Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable(MEDD) a organisé, le jeudi 27 juin 2013, un atelier de restitution du Plan de gestion environnementale et sociale(PGES) et de finalisation du projet Banque africaine de développement (BAD) à Ouagadougou.

Une mission de la Banque africaine de développement(BAD) séjourne depuis deux semaines au Burkina dans le cadre des préparatifs du projet de gestion participative des forêts classées. La mission s’est terminée le jeudi 27 juin 2013 à travers un atelier de restitution du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et de finalisation du projet Banque africaine de développement (BAD). Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Lambert Georges Ouédraogo, la présente mission représente la dernière ligne droite devant conduire au montage définitif du Programme d’investissement forestier (PIF) en sa composante BAD. Pour la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina, Ginette Nzau-Muteta, le PGES vise à assurer la durabilité environnementale et sociale du projet, conformément à la réglementation environnementale du Burkina et de la politique environnementale de la Banque. Elle a invité les participants à un examen fouillé des mesures de sauvegarde environnementale et sociale proposées en vue de l’amélioration du PGES et de s’approprier les résultats qui en ressortiront. « La mise en œuvre du PGES est de la responsabilité du gouvernement, le financement de la Banque n’est qu’une contribution », a-t-elle lancé lors de la cérémonie. Le coordonnateur du PIF, au Burkina, Samuel Yéyé, a fait savoir qu’après la validation du projet, la BAD va soumettre le document à son conseil d’administration en septembre 2013. Si le projet est adopté, c’est en ce moment que le Burkina pourra lancer concrètement le PIF probablement en 2014. Par ailleurs, le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Lambert Georges Ouédraogo, a rappelé que le PIF a pour objectif d’aider les Etats dans le contexte des changements climatiques, à élaborer et à conduire des politiques vertueuses de gestion durable des forêts, devant se traduire par la séquestration du carbone et la lutte contre la pauvreté. Parmi les huit (8) pays qui participent à ce programme- pilote, le Burkina est le seul pays sahélien qui est retenu. Les autres pays africains étant la République Démocratique du Congo (RDC) et le Ghana auxquels s’ajoutent le Brésil, le Mexique, le Pérou, l’Indonésie et le Laos. « Le fait que notre pays soit le seul pays sahélien, montre qu’il s’agit à la fois de la reconnaissance des efforts du Burkina dans la gestion des forêts, mais aussi d’un défi dans le contexte de la Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) », a-t-il indiqué. Le secrétaire général a affirmé que ce caractère atypique du statut du Burkina dans l’équipe du PIF est suivi avec intérêt. « C’est pourquoi, dans la vision de la démarche de la croissance verte inclusive qui sous-tend le PIF, de nombreux concertations, rencontres et ateliers se sont tenus tant au niveau central que déconcentré, pour en expliquer le contenu et écouter les attentes », a-t-il déclaré.
Le PIF est un projet soutenu par la BAD et la Banque mondiale. Les régions du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, du Sud-Ouest et de l’Est ont été identifiées à travers certaines de leurs forêts classées, pour porter la dynamique du projet de la BAD, soit trois cent mille (300.000) hectares environ de forêts classées qui seront couvertes sur les cinq(5) ans à venir.
Quant à la Banque mondiale, son intervention va s’étendre sur les espaces communaux attenant aux forêts classées et même au-delà.

Raphaël KAFANDO

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