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Sidwaya N° 7449 du 1/7/2013

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Echec de la remise du message de l’opposition : la version de l’émissaire du Premier ministre
Publié le lundi 1 juillet 2013   |  Sidwaya




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Pourquoi la remise du message de l’opposition n’a pas eu lieu ? Le directeur de cabinet du Premier ministre, Rasmané Charles Zango, chargé de le réceptionner, donne sa version des faits.

Sur instruction de sa hiérarchie, le directeur de cabinet du Premier ministre, Rasmané Charles Zango, a été chargé, en compagnie d’un conseiller spécial et un directeur de département, de recevoir le message destiné au président du Faso. Depuis hier (le vendredi 28 juin, Ndlr), « j’ai essayé de coordonner les choses avec le directeur de cabinet du chef de file de l’opposition politique (CFOP) et, ensemble, nous avons retenue, au regard du fait que notre zone est déclarée de haute sécurité, le rond-point des Nations unies comme point de réception du message de l’opposition », a expliqué le directeur de cabinet.
Toujours selon lui, l’heure de la réception du message était fixée à 11 heures, le jour de la marche. A 10 heures, en compagnie de ses collaborateurs, il était sur les lieux. « Des éléments de la sécurité m’ont demandé de patienter le temps qu’ils arrivent. Entre-temps, le directeur de cabinet du CFOP m’a appelé pour dire qu’ils sont au niveau de l’immeuble du Liptako-Gourma, avenue Kwamé Nkrumah », a-t-il poursuivi. Alors, lui a-t-il répondu, « ça tombe bien, puisque je suis déjà sur les lieux ». Quelques temps après, les marcheurs sont arrivés. « La sécurité m’a fait signe que je peux avancer. C’est au moment où je m’avançais pour recevoir le message que j’ai constaté que des éléments ont brisé la barrière (policière) et venaient sur nous. Vous comprenez, les mouvements de foule, on ne peut jamais les contrôler. Et la sécurité a estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour recevoir le message, et par conséquent, m’a dit purement et simplement de replier », a signifié M. Zango.
En tout état de cause, il a réaffirmé qu’il marque sa disponibilité, à tout moment, pour recevoir ce message. Il trouve dommage que la journée se soit terminée de cette manière « sinon (ma) disponibilité était totale pour recevoir le message parce que c’est une instruction de ma hiérarchie et je me devais, vaille que vaille, de prendre ce message et le remettre à qui de droit ».

La faute à qui ?

La faute à qui alors ? Le directeur de cabinet du Premier ministre n’indexe, a priori, personne, mais martèle qu’il était bel et bien sur les lieux pour la réception dudit message. « Maintenant, face à la situation qui n’y était pas propice, la sécurité a fait son devoir en m’invitant à replier », a indiqué l’émissaire du Premier ministre. Mais, il a rassuré que quand les conditions seront favorables, à tout moment, (il le répète) il reste disponible. Prévisible, une telle fin de la marche de l’opposition ? « Non », a-t-il répondu, « en toute sincérité », car si tel avait été le cas, ses supérieurs ne l’y auraient pas envoyé.
Qu’à cela ne tienne, il reste convaincu que personne ne va construire le Burkina Faso à la place de ses filles et fils. « Nous sommes en famille et devons privilégier le dialogue avec lequel on vient à bout de tout », a conseillé le directeur de cabinet du Premier ministre. Pour lui, on ne construit pas dans la casse et les échauffourées. Par conséquent, il invite « les camarades », pour ne pas dire les « amis » de l’opposition, à respecter les textes en vigueur.

Souleymane SAWADOGO

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