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Mali : "rien ne justifie" un report de la présidentielle (rebelles touareg)
Publié le samedi 29 juin 2013   |  AFP


Crise
© AFP par AHMED OUOBA
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du Mali, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè.


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OUAGADOUGOU - La situation à Kidal ne peut justifier un report de la présidentielle prévue au Mali le 28 juillet, ont affirmé samedi
les rebelles touareg occupant cette ville du nord du pays, en réponse aux
doutes de la commission électorale.
"Rien ne justifie un report de l’élection présidentielle prévue le 28
juillet 2013 sous un quelconque prétexte lié à la région de Kidal", écrivent
le Mouvement national de le libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil
pour l’unité de l’Azawad (HCUA) dans un communiqué daté de Ouagadougou.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni)
avait déclaré qu’il serait "extrêmement difficile d’organiser" l’élection à la
date prévue, au vu des "défis à relever".
Il a cité notamment la situation à Kidal (nord-est), où l’armée malienne ne
s’est toujours pas déployée en dépit d’un accord signé le 18 juin à
Ouagadougou entre le pouvoir malien, le MNLA et le HCUA.
Mais les groupes touareg ont salué samedi "l’avancée dans la mise en oeuvre
de l’accord", avec notamment le déploiement à Kidal d’un "important
contingent" de la force africaine (Misma), qui sera absorbé à partir du 1er
juillet dans la future mission onusienne (Minusma).
"La coordination du MNLA et du HCUA décline toute responsabilité" quant à
un report de la présidentielle, "qui aurait un impact préjudiciable dans la
mise en oeuvre de l’accord-cadre dans les délais convenus", conclut le texte.
Le compromis signé à Ouagadougou prévoit l’ouverture de négociations en vue
d’une paix "définitive" dans le nord du Mali une fois installées les nouvelles
autorités légitimes issues de la présidentielle.
La France, qui a exercé une forte pression sur le pouvoir de Bamako pour
que le scrutin ait lieu en juillet, a assuré qu’il se tiendrait "dans les
délais prévus".

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